Lutte contre l’hémophilie : des leaders départementaux renforcent leurs capacités de riposte

Mercredi 18 Janvier 2023 - 13:22

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Dans le cadre de la lutte contre l’hémophilie en République du Congo, le Centre national de référence de la drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso a lancé, le 17 janvier à Brazzaville, un séminaire de formation de trois jours à l’endroit des leaders départementaux, afin de leur permettre d’améliorer leurs capacités de riposte  dans leurs circonscriptions sanitaires respectives.

Le forum des leaders départementaux sur l’hémophilie se tient du 17 au 19 janvier sur le thème « Hémophilie : combler l’écart… », sous la direction du Pr Alexis Elira Dokekias, directeur général du Centre national de référence de la drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso.

Pendant trois jours, les participants, essentiellement des médecins et autres agents de santé spécialisés dans le traitement de cette pathologie, venus des douze départements du Congo, vont développer quelques thématiques sur l’hémophilie et autres maladies hémorragiques. 

Au nombre des sous-thèmes prévus, on retient, entre autres, « Les maladies hémorragiques constitutionnelles » ; « La prise en charge et le suivi des malades hémorragiques et constitutionnelles » qui seront développés par lui-même le Pr Alexis Elira Dokékias.

Quelques autres exposés, tels que « Comment dépister l’hémophilie et comment la traiter ? » le seront aussi par d’autres éminents médecins, spécialistes en la matière. Ouvrant les travaux, le Pr Alexis Elira Dokékias a souligné que l’objectif de ce forum était de « faire en sorte qu'à l'issue de cet atelier, les leaders départementaux soient capables de jouer, chacun dans sa zone de compétence, pleinement leur rôle dans le dépistage, le suivi et le traitement de ces maladies hémorragiques ».

Rappelons que l’hémophilie est un trouble congénital de la coagulation du sang causé par un déficit en facteur de coagulation. L'hémophilie est de deux types, à savoir l’hémophilie A et B. L’hémophilie A, selon les données communiquées à cet effet, est plus répandue, représentant entre 80 et 85% de la population globale. Au Congo, la pathologie est courante, relève le Centre national de la drépanocytose, mais les statistiques en la matière ne sont toujours pas disponibles.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Le Pr Alexis Elira Dokekias (au centre) développant une thématique à l'ouverture des travaux/ Adiac

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