Mairie de Brazzaville : l'ouverture du cimetière de Matari au public tarde

Le secrétaire général de la mairie, Abraham Ibela, a déclaré : « Les questions qui relèvent des autres corps de l’État sont souvent rattachées immédiatement à la mairie mais cela n’est pas forcément le cas. La mairie de Brazzaville a mené des études techniques pour choisir et localiser les lieux, le reste du travail à faire revient à l’Etat. »

Le projet d’acquisition de ce cimetière souligne, entre autres, que l’État doit verser une somme d’argent, dont le montant n’a pas été révélé, aux propriétaires terriens et entamer des travaux d’aménagement ainsi que de bitumage de la route menant au cimetière. Mais ces propriétaires demandent sans condition l’application de l’attestation n° 000398/MID/CAB du 25 septembre 2013 sur le paiement de la troisième tranche exercice 2013. Ayant déjà perçu deux fois de suite l’argent de l’État versé par le ministère des Finances selon l’accord signé des exercices budgétaires 2011-2012, ils réclament aujourd'hui la troisième tranche d’argent qui leur est due par l’État.

Par ailleurs, Aristide Mampouya, président des propriétaires terriens, membre de l’association des propriétaires terriens de M’Foa, fait savoir que le projet d’acquisition de ce nouveau cimetière avait fait l’objet d’un contrat entre la mairie de Brazzaville et les propriétaires terriens à la mi-juin 2011. À cet effet, un échéancier des règlements avait été fixé, qui devait prendre fin en juillet 2013.

Rappelons que le site du cimetière de Matari est situé sur un plateau à l’extrême nord-ouest de Brazzaville. Il mesure plusieurs hectares et donne une garantie de plusieurs années d’exploitation.