Manifestations de l'opposition : la vie reprend à BrazzavilleMercredi 21 Octobre 2015 - 13:30 La ville de Brazzaville est secouée depuis le 20 octobre par une vague d’agitations créées par les partisans du « NON » au référendum constitutionnel. Depuis le mardi 20 octobre après-midi, la psychose est retombée dans les quartiers nord de Brazzaville et dans le centre-ville. Même si quelques boutiques étaient encore fermées, les marchés ont repris. La campagne pour le « OUI » au référendum constitutionnel se poursuit dans ces quartiers où l'on signale aussi que les établissements scolaires, les entreprises publiques et privées ont ouvert leurs portes au public ce 21 octobre. La circulation routière, depuis hier, est fluide. Les voitures des particuliers ne sont pas assez visibles sur les avenues. Mais la population reste quelque peu sceptique sur la suite des événements. Un autre décor dans le sud de la ville Ce mercredi 21 octobre à Bacongo, Makélékélé et à Mfilou, dans la partie sud de Brazzaville, des jeunes ont repris d’installer les barricades dans les ruelles et les grandes avenues. La Force de l’ordre est en train de les disperser avec des bombes lacrymogènes. Les commerces sont fermés de même que la circulation qui reste interrompue. La psychose est telle que les établissements scolaires, les entreprises publiques et privées qui y sont installés ne fonctionnent pas. Ici, plusieurs cas de sabotage des biens immobiliers publics et privés sont signalés. Parmi les dégâts commis par les manifestants : l’incendie de deux postes de police, le pillage d’une boutique sur l’avenue du 5 février ainsi que de la maison du ministre du Commerce et des Approvisionnements, Euloge Landry Kolelas, dans le premier arrondissement de Brazzaville. De nombreuses voitures des particuliers et des commerçants ont été également brûlées. Des pneus abandonnés sont incendiés par les manifestants et leur fumée envahit les quartiers précités. Petit à petit, ces parties de la ville se vident de leurs habitants. Les prix des denrées alimentaires de première nécessité commencent à galoper. Les appels au calme par des autorités publiques se multiplient. Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, qui a fait le bilan à mi-parcours de la crise sur l’ensemble du territoire national, a appelé la population à vaquer à ses occupations quotidiennes. Il en est de même du ministre d’Etat, directeur du cabinet du Président de la République, Firmin Ayessa ; du ministre du Travail et de la sécurité sociale, Florent Ntsiba ; du Commissaire général du Comité de suivi de la Convention nationale pour la paix et la reconstruction du Congo, Marius Mouambenga ainsi que des partis politiques et de la société civile. La Rédaction Légendes et crédits photo :1-Un poste de police incendié à Diata
2-Une avenue en vue à Brazzaville Notification:Non |