Médias : des journalistes africains édifiés sur la « modernisation chinoise »

Animée par Tiebing Xu, professeur et chercheur en relations internationales à l’université internationale de communication à Beijing, la session s’est articulée autour de plusieurs points, à savoir la trajectoire historique : les fonds plurimillénaires de sa gouvernance surdimensionnelle ; le leadership politique ; le développement économique et social de la Chine : vision et pratique ; le développement des infrastructures sociales : classiques et modernes ; la politique sociale et économique ; la science et la technologie comme source de changement productive ; les valeurs culturelles transmises et rénovées depuis 1949, etc.

Regroupant les chevaliers de la plume du Congo, du Gabon, du Burkina Faso, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Bénin , du Cameroun, des îles Comores et de la République centrafricaine, la session a permis aux participants de se doter de connaissances de base sur le modèle et le processus de modernisation chinoise.

Selon le Pr Tiebing Xu, le processus de modernisation chinois repose sur l’héritage, le fond, le socle, l’autonomie, les valeurs culturelles, l’adaptation et la création. En effet, ce processus qui a pour base le capitalisme a débouché sur l’impérialisme et l’exploitation. La conception de la modernisation à la chinoise entend permettre au peuple d’être prospère, restaurer l’harmonie et promouvoir le développement. « …aujourd’hui dans le monde, il y a des grands pays et régions autonomes. Sur le côté tradition héritage culturel, la Chine est l’un des Etats qui a une civilisation contrairement aux autres pays indépendants », a-t-il expliqué.

Il sied de rappeler que le succès de la modernisation chinoise a été remporté grâce au Parti communiste chinois. Il a conduit le peuple chinois dans l’effort solide, la persévérance afin de remporter le succès. C’est donc l’aboutissement d’une logique historique, pratique, profonde et théorique.

Ayant ouvert la session de formation, le directeur du CIPCC, Yu Lei, s’est réjoui du début de ces cours qui, pour la première fois, se font en français . « Nous ouvrons les lectures sur le développement de la Chine ainsi que l’échange médiatique entre vous et les collègues chinois. Dix cours seront dispensés durant toute la durée de la formation dans tous les domaines de la Chine, notamment scientifique, politique, économique, culturel… Je vous encourage à saisir cette opportunité afin d’acquérir les connaissances nécessaires sur la Chine », a lancé Yu Lei.