![]() Médias : renforcement des capacités des points focaux FFJ des provincesJeudi 10 Octobre 2013 - 21:23 Une formation de deux jours est organisée en leur intention à Kinshasa sur la rédaction des alertes.
La formation est assurée par un spécialiste en presse écrite, le Pr Georges Wawa Sayal, enseignant à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic), Me Christophe Manzanga, expert Médias à Albany associates, et Emmanuel Kabongo, ancien rédacteur d’alertes sur la violation de la liberté de la presse. Maîtriser les principes de base Selon les objectifs avancés et les interventions enregistrées lors du lancement de cette session, la formation envisage de rendre ces points focaux capables de rédiger des communiqués directement publiables, respectant les normes en la matière. « L’urgence et la célérité que commandent les alertes ont poussé FFJ et Osisa à penser au renforcement des capacités des rédacteurs de ces communiqués pour qu’ils rendent des produits déjà consommables, qui peuvent directement être envoyés à l’opinion et aux partenaires dans lesquels on compte la presse », a expliqué le directeur de FFJ, Désiré-Israël Kazadi.
Respect des règles de l’art Le président de l’Observatoire des médias congolais (Omec), Polydor Muboyayi, a noté que le journalisme n’est pas un métier ordinaire. « Il est un métier codifié », a-t-il insisté. Corroborant cet appel, le secrétaire général de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), Kasonga Tshilunde, a aussi insisté sur le respect par des journalistes, des règles d’éthique et de déontologie. Pour ces deux figures connues de la presse congolaise, FFJ et ses correspondants locaux ne doivent défendre que les journalistes et seuls les journalistes qui respectent les règles en la matière. « Nous ne devons pas accorder une prime aux médiocres ou aux gens qui font la honte à la profession », a souligné Polydor Muboyayi. « Vos alertes ne doivent pas faire la défense aveugle des journalistes. Vous n’êtes pas obligés de défendre les moutons noirs et les usurpateurs de la qualité de journaliste », a insisté le secrétaire général de l’UNPC.
Le chargé des programmes à Osisa et représentant de cette ONG à l’ouverture de cette formation, Roger Mvita, a souligné les avantages de la présence de FFJ, en plus d’autres organisations existantes, pour la profession journalistique et la promotion et la défense de droits et libertés de la presse. Selon lui, l’intervention d’Osisa, dans le soutien financier de cette formation, a été motivée par ces avantages. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photos: La salle lors du lancement de la formation |