Mila 2024 : honneur au CongoVendredi 6 Septembre 2024 - 10:19 Dédié à la promotion créative littéraire et artistique, le Meeting international du livre et des arts associés (Mila) est un espace de rencontres et de connections entre les acteurs de l’industrie culturelle et créative. La 7e édition de ce grand rendez-vous qui se tiendra du 23 au 26 octobre, en Côte d’Ivoire, avec comme pays hôte le Congo, rassemblera les différents acteurs pour une plaidoirie en faveur de la protection de l’environnement face aux effets néfastes du réchauffement climatique. Sur le thème " Livre, arts associés et le réchauffement climatique", le grand rendez-vous dont le Congo est l'invité d’honneur rassemblera plusieurs pays participants dont le Gabon, le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Haïti, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, la Guinée. Le Mila sensibilisera aux enjeux écologiques et environnementaux. Durant quatre jours, à travers des conférences débats, panels de discussions, tables rondes et ateliers, de nombreux écrivains, intellectuels, chercheurs, universitaires, hommes et femmes politiques, associations et organisations non gouvernementales vont rehausser de leur présence active pour attirer l’attention de l’opinion publique sur les dangers que court l’humanité en raison de la pression des activités humaines et industrielles. Au regard de la position que joue l’environnement dans l’équilibre des écosystèmes mondiaux, la valorisation et la protection de ce patrimoine mondial nécessitent d’entreprendre des actions salutaires car la survie de l’humanité en dépend et exige l’implication de tous. L’accent sera donc mis, au cours de cette édition, sur le caractère urgent pour susciter un éveil de conscience citoyenne sur les questions de la protection de l’environnement. La multiplication et l’intensification des hautes températures observées à travers le monde sont les manifestations les plus évidentes des effets du changement climatique provoquées par les actions humaines. « Les changements climatiques sont des questions déterminantes de notre époque et nous sommes à un moment décisif de l’évolution des conditions météorologiques qui ont des effets sur la production agricole et alimentaire, à l’élévation du niveau des mers qui augmente les risques d’inondation, les conséquences des changements climatiques sont mondiales en terme d’effets. Dans une action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures de ces changements », a indiqué Yves Kouako, commissaire général de Mila. Ces cris d’alarme de ces écrivains doivent être entendus par les autorités, les acteurs économiques, les organisations non gouvernementales nationales et internationales. En effet, la participation du Congo à cette rencontre, en tant que pays d’honneur, n’est pas fortuite. Cela tombe à point nommé dans ce contexte actuel où la question de la protection fait couler d’encre, car le Congo mène depuis maintenant quarante décennies ce combat écologique pour défendre la nature, la protection de l’environnement et au profit du développement durable, de la paix pour des générations futures. Fasciné et façonné par la nature, motivé par le destin et guidé par la terre, le Congo, symbole de la biodiversité et de l’écosystème, marque toujours son attachement à la protection de l’environnement depuis les années 1970. En ce temps, alors que la question écologique ne faisait pas encore l’objet d’une grande attention et préoccupation mondiale, le Congo avait déjà une largeur d’avance en termes de vision écologique. Le Congo, à travers la vision du président de la République, est, d’ailleurs, le premier à lancer la première initiative écologique dont le retentissement a franchi les frontières nationales avec "une école et un champ", "un écolier et un arbre", avec l’institution en 1986 de la Journée nationale de l’arbre. Cela fait du Congo le pionner de la lutte contre le réchauffement climatique dont l’intensification des émissions à effet de serre a poussé le pays à prendre à bras le corps la défense des victimes des grands pollueurs du climat en vue du rétablissement de la justice contre l’industrialisation sans conscience écologique.
Cissé Dimi Légendes et crédits photo :Le visuel de l'événement/DR Notification:Non |