Mines solides : une rencontre internationale sur les potentialités du Congo

Selon des sources proches du ministère, la logistique est mise en place pour accueillir les différentes délégations attendues à cette rencontre qui est une occasion propice pour le Congo de faire découvrir ses potentialités minières.

La promotion des mines solides congolaises sera l’objet de cette conférence internationale qui regroupera plusieurs sociétés minières, exerçant dans le pays.

Une opportunité pour le Congo d'amener le monde à connaître les mines existantes et d’expliquer à tous que ces différentes ressources, dont regorge le pays, sont peu exploitées.

Le ministère des Mines et de la Géologie compte sur les différentes sociétés qui ont signé des conventions de recherche. Leur enregistrement ne saurait tarder. Déjà, 102 titres miniers ont été octroyés à 53 sociétés, parmi lesquels neuf permis d’exploitation pour sept entreprises.  

Outre l’exposition, la conférence mettra l’accent sur différents thèmes : le cadre institutionnel et juridique du secteur minier congolais ; la recherche géologique et minière ; les projets miniers ; le minerai de fer ; les infrastructures d’exportation du minerai ; le financement des activités minières et les impacts socio-économiques du secteur minier.

Notons par ailleurs que le département des mines a en chantier une cartographie minière pour laquelle des crédits de 100 milliards de FCFA ont été affectés. Celle-ci devrait permettre une parfaite connaissance du sous-sol congolais et une gestion rationnelle des ressources naturelles.

Selon les prévisions actuelles, la potasse et le fer offrent à l’orée 2014-2015 de bonnes perspectives pour le Congo. Trois sociétés sont en phase d’exploitation. Par exemple, MPC/Evergreen prévoit 1 200 000 tonnes de potasse par an. Cette production contribuera à l’amélioration de l’agriculture au niveau mondial et à l’éradication de la faim. Les deux autres sociétés exploitent le fer et estiment leur production à 300 000 tonnes puis à 2 millions de tonnes pour l’une, et de 500 000 à 2 millions de tonnes pour l’autre.

D’autres projets existent, mais ils ne peuvent entrer en production en raison du retard des programmes d’infrastructures lourdes.