Mois de la femme : la célébration officilelle prévue pour le 7 mars à KinshasaMercredi 4 Mars 2015 - 15:00 Le rassemblement de toutes les forces vives féminines et des hommes qui les accompagnent dans la lutte pour leurs droits sera organisé au stade Tata-Raphaël. Une journée de sensibilisation présidée par la ministre du Genre, Famille et Enfant, Bijou Kat, a été organisée le 4 mars en la salle polyvalente Marie-Ange Lukiana, dans l’enceinte dudit ministère en guise de lancement des activités du mois de mars dédié à la femme. Cette rencontre a réuni les représentantes des points focaux genres des ministères et institutions du pays ainsi que des responsables des associations et réseaux féminins de la RDC. L’activité a constitué, pour la ministre Bijou Kat soutenue par la ministre provincial en charge de ce secteur à Kinshasa, Thérèse Olenga, une occasion de sensibiliser les femmes et de leur expliquer la vision que le gouvernement, à travers sa personne, veut donner à cette fête célébrée sur le thème : « Autonomisation des femmes-Autonomisation de l’humanité : Imaginez ! ». « Ce n’est pas le mois de discours. Nous devons profiter de cette célébration pour confirmer que nous sommes des femmes fortes et cette démonstration devra se faire à partir du 7 mars », a noté la ministre, qui a plaidé pour une forte mobilisation des femmes et des hommes qui les y accompagnent. Pas de tenue officielle La ministre du Genre, Famille et Enfant a également rappelé à ses interlocutrices que le gouvernement n’a pas arrêté une tenue officielle pour cette manifestation, ni de page particulier. À en croire la ministre Bijou Kat, cette journée devra se passer dans la méditation. Mais comme c’est une célébration internationale, la RDC organisera le 7 mars (au lieu du dimanche 8 mars) à Kinshasa un rassemblement des mamans au stade Tata-Raphaël au cours duquel les femmes sont appelées à porter le pagne, n’importe lequel. Le programme de cette journée, dont la mise en place est prévue à huit heures, prévoit une communication de Bijou Kat ainsi qu’une autre de la première dame, Olive Lembe Kabila. Pour calmer certaines interrogations, la ministre du Genre, Famille et Enfant a expliqué à ses interlocutrices que depuis plusieurs années déjà la RDC a décidé de passer les journées de 8 mars et les mois de la femme dans la méditation. Cela, en vue de communier avec les compatriotes des provinces de l’est du pays dont les jours étaient troublés par des conflits armés. Mais, selon la ministre, étant donné que la paix est rétablie dans cette partie du pays, les choses seront à l’avenir normalisées notamment dans ces célébrations. C’est donc dans cette optique qu’au lieu d’organiser une marche, il a décidé, pour un premier temps, de tenir un rassemblement au stade. Quitte à revenir aux marches dans les célébrations à venir. Pour organiser cette rencontre, une commission technique a continué à travailler, après l’adresse de la ministre lors du lancement des activités, en vue de préparer cette célébration qui comportera plusieurs innovations. Des lacunes subsistent La Journée internationale de la femme, note-t-on, est l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté. Le thème de 2015 est, en effet, un appel à l’humanité d’imaginer un monde où les femmes et les filles peuvent exercer leurs choix, où elles doivent pouvoir participer à la vie politique, acquérir une éducation, bénéficier de revenus, et vivre dans des sociétés exemptes de violence et de discrimination. En 2015, la Journée internationale de la femme met l’accent sur la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, qui est une feuille de route historique signée, il y a vingt ans, par cent quatre-vingt-neuf gouvernements, qui établit le programme d’action pour la réalisation des droits des femmes. Le bilan note, par ailleurs, que bien que des progrès considérables aient été accomplis depuis, beaucoup de graves lacunes subsistent. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo : Le thème et le logo de la JIF 2015 |