Mois de mars : les femmes de la Sangha invitées à sortir du mutismeSamedi 2 Avril 2022 - 16:13 La gent féminine des localités de Ndoki Mokobo et Kabo, dans le département de la Sangha, ont été invitées à vaincre la timidité, à l’occasion des activités marquant la clôture du mois de la femme à Brazzaville organisées sur le thème « Solidarité et rôle de la femme dans la société d’aujourd’hui ».
Freed Pepert Yoa a expliqué que les premières revendications de la femme portaient sur le droit de vote, le droit de participation à la vie politique, l’accès au travail ainsi qu’à l’éducation, indiquant que ces dernières années les réclamations visent surtout à obtenir l’égalité entre l’homme et la femme, la parité et l’équité salariale et bien d’autres. Au Congo, a-t-il poursuivi, les femmes ont marqué l’histoire leur mouvement dénommé « Union révolutionnaire des femmes du Congo », dont la devise était « Seule la lutte libère ». Selon lui, le mois de mars devrait interpeller les femmes à faire le bilan des revendications afin de projeter l’avenir, ajoutant que les institutions internationales et nationales ont doté la femme de toutes sortes d’instruments juridiques. « Les femmes doivent prendre le devant de la scène pour atteindre leur vision. Soyez des leaders, brisez les barrières imposées à vous car vous avez des potentialités », a conseillé Freed Pepert Yoa. Abordant le rôle d’éducatrice dans la société, il a rappelé que les femmes sont porteuses de vie, de paix et participant à la vie économique du pays dans tous les secteurs d’activités. A leur tour, les femmes de Ndoki Mokobo et Kabo ont reconnu leur mutisme et promis d’intégrer le réseau d’échange pour vaincre la peur. Vannelle Longuélé, membre de l’AMK, a témoigné que l’échange a apporté des connaissances enrichissantes. Elle a émis le souhait au bureau de l’association de poursuivre dans cet élan et de favoriser la participation à d’autres formations des femmes pour une ouverture d’esprit. De son côté, Mavie Ekoubanga a proposé la création d’une cellule de suivi dans laquelle les femmes pourront soumettre librement leurs préoccupations. Notons que la rencontre a été marquée par la remise des pagnes afin d’immortaliser la journée du mois de la femme.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Les membres de l'AMK / Adiac Notification:Non |