Musique : Djoson philosophe a ramé sa pirogue au Karaoké bar Les DiplomatesMercredi 6 Janvier 2016 - 13:00 C’est dans la nuit du 2 au 3 janvier de l’année 2016, que le philosophe de la musique congolaise, Djoson the Winner, El Caliente, Mwana suka ya Nzambé et son orchestre Super Nkolo Mboka, ont "ramé les pirogues" (nouvelle danse) au Karaoké bar Les Diplomates. Ce concert annonce des lendemains meilleurs pour l’artiste au regard de son programme annuel déballé au cours de cette soirée. Organisé par l’émission Fiesta Tombola Bouaka de Ludovic Abbia, le concert s’est déroulé en présence des conseillers du président de la République, respectivement en charge de la culture et des arts, Lydie Pongault et celui en charge des institutions, Yves Ickonga. On a également noté la présence d’une pléiade d’artistes musiciens, parmi lesquels : Zara Umporio, Jonas le grand Rebelle, Palmède Atipo... Le spectacle a commencé par la prestation des poulains de Djoson philosophe. Toute l’ossature du groupe Super Nkolo Mboka était présente. De Boloko à Ossebi en passant par Davorma, Chawarma (l’animateur), Kirikou, Miguel, Chadril, Espérant, ont égayé le public par deux jolis morceaux, avant que le philosophe de la musique congolaise, Djoson the Winner, El Caliente ne monte sur le podium. C’est finalement à 23h20 que ce dernier, le seul artiste qui a su tronquer la philosophie à la musique, ait fait son apparition dans la salle du Karaoké bar Les Diplomates. Nostalgique, l’artiste a d' abord interprété une vieille chanson de son premier groupe Swede-Swede. Ensuite, il est revenu sur la Rumba congolaise. « Pêcheur ya mundélé » est la première chanson rumba qu’il a entamée. C’est une très belle mélodie qui débute par la voix angélique de Boloko pour terminer par la combinaison de tous. Eniala x, Ba loves, sont d’autres rumbas, que l’artiste a interprétées. Il a aussi entamé le rythme sud-américain avec la Samba brésilienne, suivie de la Salsa de Cuba Afin de mettre le public dans le show, Djoson et les siens, Chawarma l’animateur en premier, ont fait vibrer la salle avec des danses comme Tokulia, Luka kayi-mwasi oboso-olomi ongongo, Malade ya ndéké… A la fin du concert, le philosophe de la musique congolaise a communié avec tous les artistes musiciens qui étaient venus le soutenir ainsi que les chroniqueurs musicaux. Il a, par ailleurs, saisi cette occasion pour annoncer la sortie imminente, sur le marché du disque, de son nouvel album "Multicolor". Cet album qui intervient après winner, vient pour combattre la monotonie musicale, car il brasse plusieurs genres musicaux. Le jeune Gweza se fait découvrir au grand public Peu avant la montée sur scène de Djoson philosophe, le public a assisté à une véritable démonstration de l’artiste musicien congolais, maître Gweza, évoluant dans le genre tradi-moderne. Lui et son groupe ont interprété deux chansons émanant de son nouvel album Kimia contenant six titres. Parmi ces chansons, il y en a une dans laquelle, il prodigue des conseils aux femmes qui n’aiment pas les enfants de leurs maris issus des premiers lits, de même que les belles mères qui n’aiment pas leurs gendres (masculins ou féminins). Le public aura retenu le passage de maitre Gweza et son groupe. Ils ont été formidables dans la chorégraphie, respectant minutieusement les pas de danse de leur terroir de Makotipoko( localité située dans la partie nord-est du Congo). Outre la musique, il y a eu aussi la prestation théâtrale du groupe Vision d’Afrique. C’est un groupe théâtral et cinématographique évoluant à Brazzaville. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photos 1&2 : Djoson philosophe sur scène avec ses collègues artistes musiciens et chroniqueurs de musique Notification:Non |