OMAOC : vers un nouveau système de financement des projets et programmes de l’organisation

Les discussions ont porté sur plusieurs questions, au nombre desquelles le code maritime de l’OMAOC. Cette politique se traduira par la révision des textes juridiques de l’organisation, à travers un atelier sous-régional sur le développement des services hydrographiques qui se tiendra du 18 au 20 novembre 2013 à Pointe-Noire (République du Congo), en partenariat avec le Bureau Hydrographique International (BHI) et la Commission hydrographique de l’Atlantique Orientale (CHAT+0) et ce, sous l’égide de l’OMAOC, et de la réunion préparatoire de la 28^e session ordinaire de l’assemblée de l’Organisation internationale (OMI) qui aura lieu du 25 novembre au 4 décembre 2013 à Londres (Grande-Bretagne).

Les deux personnalités ont également échangé sur la mise en place de l’Union des administrations maritimes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre au Ghana ; la prise de fonction du secrétaire général entrant de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) les 20 et 21 novembre à Douala (Cameroun) ; le Conseil d’administration de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la mer d’Abidjan (ARSTM) qui se tiendra à Libreville (Gabon), pour lequel le Congo assure la présidence ; la conférence Aquatique tenue à Luanda (Angola) et la réunion des Administrations Maritimes et des Armements Africains, tenue en Afrique du Sud.

A également été abordée la question liée à la recrudescence de la piraterie et des actes illicites perpétués en mer qui ont fait l’objet d’une déclaration lors du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO) et de la Commission du golfe de Guinée (CGG), tenue du 24 au 25 juillet 2013 à Yaoundé (Cameroun) pour lequel l’OMAOC doit prendre position à la 28^e Assemblée générale de l’OMI. Car l’OMI doit accompagner les pays du golfe de Guinée comme elle l’a fait pour le golfe d’Aden après l’adoption du Code de conduite de Djibouti ce, pour rassurer les partenaires stratégiques.

Par ailleurs, le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a informé le secrétaire général de l’inscription sur proposition de la République du Congo, du point relatif à la Stratégie africaine intégrée des Mers et Océans-Horizon 2050 dite « Stratégie AIM 2050 » à l’ordre du jour de la réunion du Comité des représentants permanents (COREP) de l’Union Africaine qui aura lieu en janvier 2014 à Addis-Abeba (Ethiopie), dont la République du Congo se propose d’assurer la présidence du Collège des champions composé de six ministres africains chargés de la Mer.

Il convient de noter que l’entretien entre le Secrétaire général de l’OMAOC et le ministre délégué chargé de la Marine marchande de la République du Congo, participe à une synergie de développement maritime en Afrique de l’Ouest et du Centre pour laquelle les autorités des deux espaces maritimes réfléchissent depuis quelques années.