Plan comptable général : tout s’arrête le 31 décembre à minuit

Samedi 19 Octobre 2013 - 14:34

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La RDC adoptera alors le Système comptable Ohada (Syscohada) dès le 1er janvier 2014.

Pour préparer cette nouvelle étape du processus d'adhésion, le Comité de pilotage de la réforme du portefeuille de l’État (Copirep) a annoncé le démarrage prochain d'une formation à l'attention des cadres des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales dans le cadre de la réforme. Son objectif sera de les préparer au basculement du plan comptable général congolais au Syscohada. Cette session devra se dérouler entre le 21 et le 26 octobre, soit durant six jours. Autre élément important, le Copirep a une fois encore recouru à l’expertise du Conseil permanent de comptabilité nationale (CPCC) pour assurer la coordination des enseignements. En effet, huit experts nationaux qualifiés, issus du CPCC, prendront une part active à ces enseignements qui se tiendront au centre Caritas. Le programme a un contenu varié, intégrant à la fois les généralités de l’Ohada et toutes les subtilités de son système comptable. En dehors de la théorie, le volet pratique prévoit des exercices pour le contrôle d’acquisition des connaissances.

Le basculement au Syscohada n’a cessé de constituer une préoccupation majeure, surtout pour les changements attendus dans la comptabilité des entreprises. Pour assurer un passage en douceur, il y avait déjà eu des sessions de formation sur cette matière, et l’objectif poursuivi était toujours de préparer les praticiens en comptabilité. Au début de cette année, une formation a été dispensée aux enseignants du droit des affaires et de comptabilité des universités et instituts supérieurs à l’étranger et en RDC. Ils l’ont reçu aux côtés des comptables et financiers des entreprises du portefeuille de l’État.

Pour le Copirep, l’adoption du droit Ohada répond à une stratégie pour améliorer le climat des affaires et des investissements. Il s'agit de la deuxième composante du Projet compétitivité et développement du secteur privé financé par la Banque mondiale, et géré par le Copirep qui fait office d'agence d'exécution du projet. à l'actif du Copirep, il y a aussi l’encadrement et le financement des études, la documentation et la mise en place de la Cellule nationale Ohada ainsi que de tout le processus Ohada. 

Le processus d’adhésion de la RDC au Traité Ohada se poursuit, après une étape décisive franchie à l'occasion du dépôt des instruments d’adhésion. L'événement a eu lieu en juin 2012 au Sénégal, pays-dépositaire du Traité de Saint-Louis faisant de la RDC un pays de l’Ohada. Tout au long de l'évolution de ce processus, la question de la formation des praticiens s'est souvent posée comme une exigence pour la réussite de l'adhésion du pays.

 

 

 

Laurent Essolomwa