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PolitiqueJeudi 3 Septembre 2020 - 19:07 Alors que, manifestement, les partis politiques congolais se mettent en ordre de marche en vue des différents scrutins électoraux qui marqueront les deux années à venir, il n’est pas inutile de leur rappeler, en notre simple qualité d’observateurs, les quelques principes fondamentaux qui suivent et sur lesquels doit continuer de reposer le système démocratique dans lequel nous vivons.
Le premier de ces principes est celui du strict respect des règles fixées par la Constitution et par les lois qui en découlent dans la préparation, puis la conduite des actions qui seront menées sur le terrain tout au long des campagnes électorales à venir. Que les candidats à des postes électifs nationaux ou locaux se réclament de la majorité ou de l’opposition, ils doivent se préparer dès maintenant à suivre scrupuleusement les dispositions qui permettront aux citoyens de se prononcer ou non en leur faveur. En commençant, bien sûr, par l’énoncé clair et précis du programme qu’ils s’engageront à concrétiser s’ils sortent vainqueurs des scrutins à l’occasion desquels ils se présenteront ou se représenteront.
Le deuxième principe est celui de la prise en compte, dans ce même programme, de la situation très particulière que nous vivons aujourd’hui en raison, d’une part, de la crise économique et financière que nous traversons, et d’autre part des troubles de toute nature que provoque au sein de notre société la pandémie du coronavirus. Faire en sorte que les tensions politiques qui marqueront inévitablement les scrutins à venir ne provoquent pas une crise sociale de grande ampleur que les pouvoirs publics auraient le plus grand mal à gérer est certainement un devoir qui s’impose aux formations politiques qui vont tenter de sortir vainqueurs des duels électoraux se profilant à l’horizon.
Le troisième principe est celui de la préservation de l’unité nationale que nous avons réussie, parfois non sans mal, à préserver depuis l’accession de notre Congo à l’indépendance il y a très exactement soixante ans. Veiller à ce que les dissensions ethniques, religieuses, économiques et autres ne mettent pas en péril la bonne tenue de l’élection présidentielle, des élections législatives, des élections locales est un devoir qui s’impose, tout particulièrement à ceux que la passion politique incline aujourd’hui sinon vers la violence, du moins vers la surenchère et l’excès verbal. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |