Processus REDD+ : les organisations de la société civile planchent sur le fonctionnement du Caco-ReddMercredi 4 Septembre 2013 - 19:15 L’atelier stratégique du Cadre de concertation des organisations de la société civile et des populations autochtones (Caco) pour le processus REDD+, en République du Congo, est organisé du 4 au 6 septembre à Brazzaville, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) Les participants vont, pendant les trois jours des travaux, débattre du fonctionnement interne du Caco-Redd, des perspectives du réseau, de son implication dans le processus de la réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts « plus » la conservation, la gestion durable des forêts et du renforcement des stocks de carbone forestier (Redd+) au Congo, et préparer la prochaine assemblée générale. Présidant la cérémonie d’ouverture, le chef de la cellule Information, éducation et communication à la coordination nationale REDD, Hugues Koudimbila, a souligné que la programmation de cet atelier prouvait à suffisance l’engagement des parties prenantes nationales à consolider le processus Redd+ dans le pays. « L’objectif de cet atelier stratégique est de vous amener à aborder des discussions approfondies et des échanges constructifs pour parvenir à l’amélioration et l’efficacité de votre participation, en tant que Caco-REDD, au processus Redd+ en République du Congo. Certes, les défis à relever, tant au niveau interne qu’externe, sont nombreux, mais connaissant votre capacité à vous surpasser et à interpeller votre propre conscience, je peux espérer que les résultats auxquels vous allez parvenir seront à la hauteur de vos attentes », a-t-il indiqué, exhortant les participants à ne pas rater l’occasion précieuse que leur est offerte. Il a aussi déclaré que Caco-Redd était un partenaire incontournable de la coordination nationale en sa qualité de société civile, dans le cadre de la gestion du processus Redd+ dans le pays. « À l’heure où vous êtes devenus une marque déposée susceptible d’être capitalisée au-delà même des frontières, à vous de saisir cette opportunité. La société civile devait être ce haut lieu où se trouveraient, semble-t-il, des valeurs et vertus. Les acteurs de la société civile ont souvent l’habitude de reprocher beaucoup de choses aux autres partenaires : mauvaise gouvernance, mauvaise gestion, concussion, manque de transparence… Mais est-ce que de leur côté, l’effort est fait pour ne pas tomber dans ces vices ? », s’est interrogé Hugues Koudimbila. 7,4 millions de dollars américains pour soutenir le processus Le représentant de la Coordination nationale Redd a, par ailleurs, annoncé que le Congo disposait actuellement d’une enveloppe de 7,4 millions de dollars américains pour démarrer effectivement la phase d’élaboration des outils stratégiques et techniques de ce processus. Il s’agit d’une donation de la Banque mondiale à travers le Fonds de partenariat pour le carbone forestier et des Nations unies, avec le programme ONU-PNUD, la FAO et le Programme des Nations unies pour l’environnement. Le responsable de l’unité énergie et environnement du Pnud, Jean-Félix Issang, a quant à lui rappelé aux participants que le projet entrait dans sa phase cruciale et nécessitait l’implication des uns et des autres. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les participants à l’atelier (crédit photo Adiac). |