Promotion des droits de l’enfant : les experts de la société civile travaillent sur le rapport complémentaire du Congo

Mardi 9 Décembre 2014 - 12:40

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Dans l’optique de promouvoir les droits de l’enfant congolais, un atelier de consultation nationale s’est ouvert le 8 décembre au siège de l’ADHUC. La rencontre prépare l’élaboration du premier rapport complémentaire du Congo et à la création d’une coalition congolaise des ONG œuvrant pour les droits des enfants. 

Ces journées de réflexion ont réuni les représentants des personnes vivant avec handicap, ceux du Parlement des enfants et des femmes congolaises sans oublier ceux du Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) ainsi que ceux du Plan international, venus du Cameroun. « C’est un atelier pratique qui porte sur les droits de l’enfant. En effet, notre pays fait partie des États qui ont ratifié la charte africaine des droits de bien être de l’enfant africain. Après la ratification de ce document, le Congo a présenté son premier rapport initial sur la question en 2013. Mais, ce rapport devrait être analysé au niveau du comité d’experts africains. Ainsi, pour ce faire, selon le code de procédure, il est demandé à la société civile de produire elle aussi, un rapport alternatif. D’autant plus, c’est à travers ce rapport que le comité d’experts africains analyseront le rapport du Congo. C’est le mobile de notre rencontre », a précisé, le président de l’ADHUC, Loamba Moké.

Christian Nah Ndoumve a insisté pour que le Congo intègre le Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) qui œuvre pour la concrétisation des droits des enfants en situation de travail dans le monde. « Nous recommandons qu’au terme de l’élaboration de ce rapport, que soit aussi inscrite dans ce document, la situation des jeunes et enfants en situation de travail. Car, selon l’expertise, au Congo beaucoup d’enfants se trouvent dans cette situation », a-t-il déclaré.

Le représentant du Plan international qui est une ONG ayant pour credo, la promotion des droits des enfants et leur développement afin de lutter contre la pauvreté, Aimexe Amoussou, a signifié que « Pour que le premier rapport de l’état congolais soit considéré et étudié par le comité des experts africains, il faut un deuxième rapport. Car, il permettra au comité des experts africains d’apprécier et analyser le rapport étatique du Congo. Ce qui justifie l’organisation de cet atelier qui, au terme des travaux, les participants produiront ce rapport complémentaire dénommé : rapport alternatif », a conclu, le représentant du Plan international.             
 
  

 

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