Protection de l’enfance : évaluation à mi-parcours du document de coopération Congo-UnicefJeudi 14 Juillet 2022 - 18:38 Des experts nationaux de divers secteurs ainsi que les partenaires techniques et financiers ont examiné, le 14 juillet à Brazzaville, le plan quinquennal de 2022 à 2025 élaboré entre le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et le Congo. La pré-revue du programme de coopération Congo-Unicef permettra d’améliorer les interventions dans la production et l’éducation de la petite enfance. La cheffe de section éducation, protection et développement des adolescents à l’Unicef, Cynthia Acka-Douabele, a énuméré les axes d’intervention de ce plan quinquennal : l’éducation, l’environnement, le renforcement des capacités des acteurs qui interviennent dans les services sociaux de base ainsi que l’amélioration de la qualité de ces services. Selon elle, les actions réalisées ont permis d’appuyer le gouvernement à réviser sa politique sectorielle au plan stratégique sectoriel de l’éducation 2021 à 2030, d'élaborer la politique intégrée du développement de la petite enfance qui sera adoptée dans quelques jours. « L’Unicef et le Congo sont en train de réfléchir sur le système intégré de prise en charge des enfants en termes de protection, de lutte contre des violences », a-t-elle indiqué, ajoutant que l' « autre appui au gouvernement a permis d’élaborer un plan d’action pour les violences en milieu scolaire sur la base de la politique nationale de lutte contre les violences ayant pour base le genre ». Le chargé de la communication du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), Mermaus Babounga, de son côté, a expliqué que leur participation consiste à apprécier l’approche inclusive pour examiner le rapport. La présentation de la pré-revue du programme a montré que le gouvernement a un réel problème de coordination dans la réalisation des actions sur le terrain pour permettre à ses partenaires de mener leurs actions. Il a demandé au gouvernement de faire une bonne communication afin de permettre aux partenaires de réaliser leurs actions. « Le projet de développement des compétences pour l’employabilité, avec les outils expérimentés sur le terrain, a commencé à donner les résultats pour l’insertion professionnelle des jeunes tandis que d’autres programmes qui n’entrent pas dans le cadre des outils développés sur l’employabilité se développent », a-t-il déclaré Le PDCE a pour rôle de faire des suggestions sur la base des résultats présentés pour voir comment consolider les actions positives et proposer les mesures correctives afin d'améliorer les actions qui n’ont pas donné de bons résultats sur le terrain en vue d’améliorer la production et l’éducation de la petite enfance. Le directeur départemental des Affaires sociales du département de la Lékoumou, Régis Quentin Otakana Ossombi, a renchéri que la coordination doit travailler en collaboration avec les partenaires tels l'Organisation mondiale de la santé, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, le Fonds des Nations unies pour la population afin de faciliter le travail de terrain. Le département a connu les difficultés liées notamment aux financements, à la pandémie de la covid-19 ainsi qu’au manque de collaboration des partenaires techniques et financiers. Par ailleurs, il a mené les actions sur la structuration des comités de protection de l’enfant, la délivrance de plus de deux mille cinq actes de naissance ainsi que la scolarisation de plus de trois mille cinq cents élèves autochtones. Il a indiqué que les comités de protection de l’enfant poursuivront leur travail pour les enfants autochtones sur le volet des déclarations tardives des actes de naissance ainsi que sur l’enregistrement systématique des naissances. Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Des experts nationaux et partenaires techniques et financiers / Adiac Notification:Non |