Protection de l’environnement : l'implication de la femme sollicitée

Lundi 14 Mars 2022 - 15:15

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L'institut de formation professionnelle Clavis Atlas a organisé, le 12 mars à Brazzaville, une conférence-débat autour du rôle de la femme dans le maintien d'un environnement sain, ainsi que son apport dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable.

 

Plusieurs spécialistes en matière de développement durable, de respect des droits des femmes et dans la gestion des déchets ont échangé leurs expériences à Brazzaville.

Organisée sur le thème « Femme, climat et avenir durable », la conférence-débat a permis aux participants de comprendre la place qu'occupe la femme dans la question du dérèglement climatique.

Selon la promotrice de Clavis Atlas, Flavie Lombo, la femme a sa place toute l'année et tous les jours. Elle n'a pas de mois particulier dans la mesure où elle travaille au quotidien pour le bien de l'humanité. « Nous avons initié cet atelier, parce que tous les ans, à travers un inspiring time, nous faisons un rappel de notre combat où nos revendications ne sont toujours pas prises en compte. La personne la plus impactée par le dérèglement climatique est la femme, car elle est au cœur du développement durable du fait qu'elle assure l'éducation de la société et nourrit l'humanité. La femme a vraiment besoin d'aller de l'avant », a-t-elle expliqué.

A en croire Roselyne Tchicaya, directrice des ressources humaines au Chemin de fer Congo-Océan  et l'une des orateurs, cet atelier a constitué un moment d'éveil dans la mesure où il a élaboré une réflexion sur la place de la femme dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et invite ces dernières à s’imposer dans la société. « La femme est la plus pauvre, la plus exposée mais elle est au cœur de l'action pour atténuer les effets du changement climatique. Il faut que cette dynamique soit soutenue et valorisée. Vu le rôle majeur de la femme dans la société, elle doit être accompagnée dans son autonomisation », a indiqué Roselyne Tchicaya.

Pour sa part, Karelle Koubatika a déclaré qu'il est nécessaire de revenir aux méthodes ancestrales, précisément dans le domaine de la construction, vu que les constructions actuelles vont souvent à l'encontre des principes de développement durable.

Notons que ce genre de partage sera à nouveau organisé, dans les prochains jours, pour permettre à la population de prendre conscience des enjeux de l’heure.

 

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Flavie Lombo échangeant avec les participants/Adiac

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