Province du Bandundu : un nouveau pas vers l’amélioration de la desserte en eau potableMardi 8 Octobre 2013 - 18:00 Le même élan est constaté dans le domaine de l’électricité où les travaux à la centrale de Kakobola offrent de bonnes raisons d’espérer en un avenir meilleur pour les populations de cette province. Les villes de Bandundu et Kikwit ainsi que les cités de Bulungu, Idiofa, Kenge et Masimanimba subissent de grands changements en termes d’amélioration de la desserte en eau potable. Le gouvernement s’est investi, depuis peu, dans une série des travaux qui rassure les populations quant à leur accès aux besoins sociaux de base, prioritairement l’eau potable et l’électricité. La descente sur le terrain du ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Bruno Kapandji Kalala, du 2 au 7 octobre, s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement de relever le taux d’accès à l’eau potable dans la province du Bandundu et, par ricochet, sur l’ensemble du territoire congolais. Le lancement des travaux de construction des installations de production et de distribution d’eau potable de Bandundu ville exprime suffisamment l’ambition de l’exécutif national d’atteindre le taux d’accès de 56% d’ici à l’horizon 2016. « Nous disons qu’un pas est ainsi réalisé vers l’amélioration de la desserte en eau potable dans la province de Bandundu. Le chantier Eau reste néanmoins très vaste pour lever le défi de donner de l'eau potable à toute la population de la RDC, car l’objectif du gouvernement est de doubler le taux d’accès à l’eau de la population congolaise en passant de 26% à 56% à l’horizon 2016 », a déclaré le ministre. Ces actions, a-t-il ajouté, traduisent la vision du chef de l’État tant pour les deux villes de Bandundu et Kikwit que les cités environnantes. Les travaux de renforcement des installations de production et distribution d’eau potable de Bandundu ville sont financés par la Banque mondiale pour un montant de 2,2 millions de dollars américains dans le cadre du Projet d’urgence d’appui à l’amélioration des conditions de vie (PUAACV) , au titre d’un don de l’Association internationale pour le développement (IDA). Ils contribueront à desservir 30 570 ménages, soit 213 990 personnes en eau potable grâce la dotation d’un réservoir de 500 m3, 40 bornes fontaines, 3 km de réseau primaire et 24 km de réseau secondaire avec une capacité moyenne de 1620 m3 par jour. Au regard de l’importance des ouvrages en cours de réalisation, Bruno Kapandji a exhorté la population à en faire bon usage et à payer régulièrement les factures de consommation d’eau potable afin de permettre notamment à la Régideso de disposer des moyens financiers nécessaires pour la pérennisation du service à sa clientèle. « Tout acte de vandalisme sur les machines, sur le réseau de distribution ou sur les compteurs, tout ce qui conduirait au gaspillage de l’eau potable devrait être signalé à temps à la Régideso », a dit le ministre. Une action similaire a été réalisée dans la commune de Lokolela à Kikwit ou un réservoir de 400 m3 a remplacé celui de 38m3 dans le cadre d’un programme d’adduction d’eau potable et de renforcement de la capacité de fourniture en eau potable. Quelques innovations constatées dans le projet notamment l’installation d’une motopompe immergée de grande puissance, 24 km linaire des tuyauteries réalisés et le remplacement des tuyaux galvanisés par des PVC d’une dimension de 300 pouces. Dans le domaine de l’électricité, le gouvernement s’est investi dans la réhabilitation et le renforcement de la microcentrale hydroélectrique de Kimbau et l’implantation d’un réseau de distribution d’électricité. « C’est dans ce cadre que je confirme que les travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Kakobola sont en cours d’exécution et vont s’achever en avril 2014 », a conclu Bruno Kapandji. La centrale de Kakobola va alimenter la ville de Kikwit ainsi que les cités d’Idiofa et Gungu. Jeannot Kayuba Légendes et crédits photo :Photo 1: Bruno kapandji à kakobola
Photo 2: Travaux à kakobola
Photo 3: Le ministre des ressources hydrauliques et électricite à kakobola
(Crédits Adiac) |