Réchauffement climatique : le G7 s’engage à réduire de 2°C la hausse de la température moyenne

Lundi 8 Juin 2015 - 18:21

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Les sept pays les plus riches du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) se sont réunis les 7 et 8 juin en Allemagne. Les points culminants, qui ont été à l’ordre du jour de ce sommet, sont : le réchauffement climatique mondial, la crise en Ukraine, la situation au Proche orient, l’économie mondiale, la politique étrangère et la sécurité avec la montée de la menace terroriste et la politique d’aide au développement.

Dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion, les sept pays ont réaffirmé leur « ferme » détermination à adopter un accord lors de la conférence sur le climat (COP21), qui aura lieu en novembre et décembre prochain à Paris.

« Cet accord doit améliorer la transparence et la responsabilité, notamment en comportant des règles contraignantes pour assurer le suivi des progrès en matière de réalisation des objectifs, ce qui favoriserait un niveau accru d’ambitions au fil du temps », annonce le communiqué.

« Cela devrait permettre à tous les pays de bénéficier d’une trajectoire de développement résilient et sobre en carbone, compatible avec l’objectif général de maintenir la hausse de la température moyenne dans le monde au-dessous de 2°C », précise le texte.

Les scientifiques estiment que sur la base des émissions de gaz à effet de serre, (GES) et des mesures de réduction promises, la température mondiale augmentera de 4°C en moyenne d’ici 2100.

Les sept pays réaffirment également leur engagement, pris à Copenhague en 2009, de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour lutter contre les conséquences du changement climatique.

La Russie était absente à ce conclave pour la deuxième année consécutive, exclue par les pays occidentaux en raison de son rôle dans la crise au sud-est de l’Ukraine et son rattachement à la Crimée (Vladimir Poutine a ratifié le traité d’adhésion de la Crimée et de Sébastopol à la Russie).

Au premier jour de la rencontre, les présidents Barack Obama et Angela Merkel avaient estimé que les sanctions devaient rester en place jusqu’à ce que la Russie « respecte la souveraineté ukrainienne ».

Par ailleurs, la présidence allemande a voulu que le G7 soutienne et fasse avancer le plan de lutte contre les pandémies élaboré par la Banque mondiale, et se range derrière les différentes initiatives en cours pour faire avancer la recherche sur Ebola. Il s’agit encore de définir de nouveaux objectifs dans la lutte contre la faim et de s’attaquer à l’éducation et à la formation des filles et des femmes dans le monde.

Muhammadu Buhari, le dirigeant africain le plus attendu à ce sommet a présenté ses doléances au groupe des pays les plus industrialisés du monde. Ses revendications ont porté sur la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram, la corruption et le développement de l’économie.

En plus, il s’est entretenu également avec le président Français François Hollande. Engagée au Mali avec 3.000 soldats, la France a encouragé ces derniers mois la coopération militaire entre le Nigeria et ses voisins (Tchad, Niger, Cameroun) contre Boko Haram.

Yvette Reine Nzaba

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