Référendum constitutionnel : le comité ad hoc de suivi invite les Congolais à voter massivement « Oui »

Lundi 19 Octobre 2015 - 16:06

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Le 19 octobre à Brazzaville, le commissaire général du comité ad hoc de suivi des recommandations du dialogue national 2015, Dominique Basseyla, a fait l’évaluation des douze recommandations relatives à la réforme des institutions.

« Ce projet de Constitution soumis au référendum est véritablement le gage d’une vie institutionnelle apaisée et d’un développement économique et social prospère. Il s’agit d’une étape cruciale de l’évolution de notre vie institutionnelle qui nous conduira à une République plus solidaire, plus fraternelle où règnera l’esprit de partage et de dialogue », a déclaré le commissaire général, adressant ses félicitations à la commission constitutionnelle de s’être conformée aux directives du dialogue et d’avoir consacré dans le projet de Constitution les douze recommandations arrêtées par consensus par les participants au dialogue de Sibiti.

Parmi ces recommandations figurent : l’institutionnalisation de la valeur du dialogue, d’un exécutif bicéphale ; la fixation de l’âge pour être éligible à l’élection présidentielle à 30 ans minimum ; la fixation de la durée du mandat à cinq ans renouvelable deux fois ; d’une gouvernance qui prenne en compte les différentes composantes de la société congolaise, notamment les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap et les populations autochtones ; la reconnaissance du statut de l’opposition ; le renforcement de la décentralisation…

Au-delà des dispositions concernant la réforme des institutions, le projet de Constitution a également consacré d’autres principes, notamment ceux qui constitueront les éléments d’amélioration de la gouvernance électorale. Il s’agit notamment du plafonnement des dépenses électorales par une loi ordinaire et du découpage électoral dont la détermination va relever de la loi.

Cependant, cette institution a invité la classe politique au dialogue en vue de l’exécution du volet gouvernance électorale. « Le comité va engager avec les groupements et partis politiques durant le processus de mise en œuvre des recommandations concernant la gouvernance électorale afin que l’élection présidentielle de juillet 2016 se déroule dans la transparence et la crédibilité recherchées. Car le dialogue national 2015 de Sibiti et le dialogue alternatif de Diata ont eu les mêmes préoccupations pour ce qui est de la gouvernance électorale », a conclu Dominique Basseyla.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Dominique Basseyla

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