Résilience

Les habitants des localités riveraines du fleuve Congo et de ses affluents vont, à compter du mois de septembre prochain, revivre un phénomène naturel récurrent, notamment les inondations. Une mission conjointe des pouvoirs publics et des Nations unies vient de séjourner dans ces zones dans la perspective de recueillir les informations.

Il est question d’évaluer la possibilité de leur offrir des moyens de subsistance plus efficaces en temps de crue couvrant à la fois l’hébergement, l’alimentation et les soins de santé. La montée des eaux du fleuve Congo étant cyclique, il faudrait trouver des solutions durables pour renforcer la résilience de la population.

La réponse apportée cette année à ce phénomène par les pouvoirs publics, avec l’appui de leurs partenaires, est intervenue tardivement. Les victimes ayant presque tout perdu, des habitations et des moyens de survie. Dans ces conditions, il est mieux d’envisager l’installation de centres de santé flottants, des forages, des habitations et d’autres solutions adaptées.    

Les pouvoirs publics sont appelés à revoir leur approche d’intervention face à une situation qui risque d’être exacerbée avec les effets du changement climatique. Une éventuelle délocalisation des localités ne sera pas du goût de la population qui n’entend pas abandonner les terres de ses ancêtres. D’où, il est mieux d’explorer de nouvelles pistes et donner un contenu adapté à l’aide humanitaire.