Santé communautaire : la Fondation Génération Avenir offre 7 ambulances aux sous- préfectures du département de la Sangha

La solidarité est un état d’esprit. Et c’est d’ailleurs, dans cet esprit que monsieur Edgard Nguesso, président d’honneur de la Fondation Génération Avenir continue de remplir ses engagements auprès des populations défavorisées.

Cet hôpital mobile gratuit pour tous qui a duré environ dix jours, a visité chronologiquement les populations de Souanké, Ngbala, Pokola, Mokeko et Ngombé où l’équipe du professeur Jean Rosaire Ibara, composée de médecins généralistes et spécialistes, a consulté et soigné un ensemble de personnes composées d’enfants et d’adultes.

En effet, cette équipe a soigné et consulté 717 patients à Souanké, 546à Sembé, 668à Ngbala, 1038 à Pokola, 379 à Mokeko et 580 à Ngombé. Au cours de cette campagne, cette équipe a réalisé les dépistages du cancer du col de l’utérus chez 168 femmes et réalisé 291 échographies. Toutes ces opérations ont été très utiles pour les patients qui, pour certains, n’ont pas vu un médecin depuis plusieurs années. Le but étant d’arracher l’absolu, a précisé le professeur Jean Rosaire Ibara.

Ce résultat, a précisé Edith Ekondi, directrice générale de la Fondation Génération Avenir, démontre qu’il y a encore une forte demande des populations de ces localités éloignées ou enclavées d’avoir accès au service de santé de proximité qui leur permettra d’être suivi quotidiennement pour éviter ou diminuer le nombre des décès dus à la carence de ces services   ou  encore aux coûts  élevés des soins médicaux.

Elle a profité de l’occasion pour rappeler le rôle de la société civile dont la principale caractéristique est d’accompagner le gouvernement dans sa démarche de développement comme un partenaire, un support, une valeur ajoutée et un plus avec le soutien des contributeurs financiers sans lesquels ils ne peuvent avancer. « Nous sommes donc un facteur de développement qui accompagne l’État dans la mise en œuvre de son programme de modernisation. Nous ne sommes pas l’État comme le pense un grand nombre de la population qui nous soumettent tous les grands problèmes liés à la responsabilité de l’état mais nous sommes un accompagnateur et voulons participer à son émergence … Au terme de cette cinquième édition, nous réalisons que ce projet, combien important , a suscité au fil des années l’adhésion des populations. »

Les populations ont encore besoin du soutien de la Fondation Génération A venir

Avant de remettre les contacts des ambulances au ministre de l'Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi, président du comité de suivi de la municipalisation accélérée, Serge Blaise Zoniaba, le président d’honneur de la Fondation Génération Avenir, Edgard Nguesso, a déclaré : « Nous venons de finir dans la Sangha qui constitue la cinquième édition, mais nous savons qu’il y a encore des populations qui ont besoin de notre soutien. Nous serons comblés quand nous verrons ces malades retrouver le sourire comme a dit le professeur Ibara. Nous croyons qu’au début dans certaines opérations, il y a eu quelques manquements, notamment en ce qui concerne les populations des zones fluviales. Dans les départements rattachés à la partie fluviale, nous n’avons pas pensé à faire des hors-bords ambulances. C’est justement c’est ce manquement que nous apportons pour Ouesso. Et lorsque nous irons dans les zones où les gens utilisent soit le fleuve ou la mer, nous ferons aussi des dons pour permettre de transférer les malades qui utilisent beaucoup plus ce mode de déplacement. »

Recevant les contacts des véhicules ambulances, le ministre Serge Blaise Zoniaba, que cet instant est un moment de réjouissance. Avec ces ambulances, les malades pourront être très rapidement acheminés vers les centres de soins et cela contribuera à réduire le taux de mortalité et de morbidité résultant des difficultés à acheminer ceux qui sont malades pour recevoir des soins et être sauvés. C’est une manière de contribuer très concrètement à la santé de l’économie du département de la Sangha, parce qu’il s’agit de renforcer ce qu’on appelle le capital humain, or sans capital humain il n’y a pas production et sans production, il n’y a pas création de richesses et sans création de richesses, il n’y a pas émergence de l’économie nationale. « Je voudrais aussi saluer le réalisme de la fondation Génération Avenir qui en prenant conscience des difficultés qu’endurent nos parents  vivant dans les zones rurales, la fondation apporte ici une solution extrêmement pratique qui, dès demain va soulager nos parents. »

Passant les contacts au préfet du département de la Sangha qui, à son tour les a remis au directeur départemental de la santé, le ministre de l'enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi, a exhorté le préfet de veiller à ce que ces véhicules soient bien entretenus. « Il faut prévoir du crédit pour assurer leur maintenance et leur fonctionnement normal, afin de pérenniser l’utilité de ce matériel roulant », a-t-il ajouté.

Notons que sur le chemin du retour à Brazzaville, la fondation Génération Avenir  a  marqué un arrêt dans la Cuvette, précisément à Makoua, Owando, Obouya et Edou où elle a  également procédé aux consultations médicales gratuites et offert des ambulances.