Santé : l’adoption du plan pluriannuel et complet du PEV

Lundi 9 Février 2015 - 13:49

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Le plan, adopté après vote dans la salle de conférences de l'OMS au cours d’une réunion présidée par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, avec les parties prenantes dans la vaccination, prend en compte toutes les interventions de vaccination qui couvrent la période allant de 2015 à 2019.

Constitué de  sept points, le plan pluriannuel et complet du PEV (PPAC) a été présenté aux différents partenaires impliqués dans la vaccination par le directeur du Programme élargi de vaccination(PEV), le Dr Audry Mulumba. Après avoir récolté des préoccupations des uns et des autres sur le PPAC,  son endossement a été fait moyennant un vote, il s’en  est alors suivi la signature dudit document par le ministre de la Santé publique, les représentants de l’OMS et de l’Unicef.

D’un coût total d’un milliard de dollars américains pour toute la période allant de 2015 à 2019 et de trois cent quarante-quatre mille dollars américains pour la seule année 2015, ce plan s’est fixé les objectifs  selon les différents axes qui entrent en ligne de compte dans la vaccination, c’est-à-dire le taux de couverture vaccinale, la logistique, la communication, les activités de vaccination supplémentaires, la surveillance.

Pour ce qui est du taux de couverture, explique le Dr Audry Mulumba, il a atteint  au moins 93% au niveau national par rapport au vaccin pentavalent.  En outre, d’ici 2019, il faudra introduire de nouveaux vaccins dans le calendrier vaccinal de l’enfant tels que le rotavirus, le var2. S’agissant des activités supplémentaires de vaccination, le PPAC  se fixe comme objectif  d’éradiquer la polio, d’éliminer la rougeole et le tétanos maternel et néo-natal, de contrôler la fièvre jaune et la méningite. Pour ce qui est de la surveillance, il faut atteindre et maintenir les indicateurs de surveillance de la paralysie flasque aiguë au niveau du standard  de certification.

Le Dr Audry  qui a eu à présenter ce plan aux partenaires a reconnu par ailleurs qu’il ya des problèmes prioritaires qu’il  faut résoudre. Il s’agit notamment de la persistance des enfants qui échappent à la vaccination de routine, de la faible disponibilité des vaccins, du faible taux d’investigation de cas de tétanos maternel et néo-natal. Sans oublier des flambées des épidémies de rougeole à traves les différentes provinces du pays.

Aline Nzuzi