Santé : lancement du recensement des tradi-praticiens œuvrant en RDC.Jeudi 8 Août 2013 - 19:23 L'opération a été lancée, le 8 août, dans la salle de conférences de la paroisse Notre-dame-de-Fatima, dans la commune de la Gombe, par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi. Pour ce faire, des outils du recensement ont été symboliquement remis aux recenseurs. Le recensement, qui cible tous les tradi-praticiens travaillant en RDC, concerne dans un premier temps la ville de Kinshasa et il sera étendu l’année prochaine à d’autres provinces du pays. Initié par le ministère de la Santé publique et exécuté par le bureau d’études des statistiques pour le développement et la démocratie (Stadde), ce recensement vise notamment à mettre en place une base des données de tradi-praticiens et de leurs spécialités, d’identifier les problèmes qui minent ce secteur et d’identifier des plantes médicinales utilisées. Il sera aussi question durant ce recensement d’identifier des structures d’encadrement de ces tradi-praticiens, de développer une synergie entre la médecine moderne et traditionnelle. Grâce à ce recensement, le pays pourra disposer des informations fiables pour prendre des mesures et décisions appropriées pour la planification des actions pouvant favoriser le développement de la médecine traditionnelle et disponibilité des informations pour les entreprises du secteur de la santé. Pour le Dr Félix Kabange Numbi, le lancement de ce recensement est « sans nul doute la confirmation de notre foi en la promotion et la valorisation de la science héritée de nos ancêtres et qui doit participer efficacement à l’amélioration de la qualité des prestations des soins de santé pour le bien être du plus grand nombre de nos populations». Le recensement des tradi-praticiens, reconnaît le Dr Félix Kabange Numbi, permettra de disposer d’une banque de données de ces praticiens et des indicateurs sur la médecine traditionnelle devant servir de cadre de référence pour mieux appuyer et planifier le secteur et, surtout, continuer à mener le plaidoyer et les actions de marketing en sa faveur et de ses praticiens dont l’importance n’est plus à démontrer. Pour la réussite de ce recensement, le ministre de la Santé publique a invité les associations existantes ainsi que celles qui opèrent dans l’ombre dans ce secteur à apporter leur franche collaboration à cette opération. Auparavant, la directrice du programme national de promotion de la médecine traditionnelle et des plantes médicinales, Micheline Kingombe, salue l’engagement du gouvernement qui a rendu possible la réalisation de cette enquête. Aline Nzuzi |