Santé : le Renapc fait le point des actions de lutte contre le sida et la tuberculose

Lundi 20 Décembre 2021 - 17:57

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Les membres du Réseau national des associations des positifs du Congo (Renapc) se sont réunis, le 20 décembre, à Brazzaville en Conseil d’administration pour faire le point des activités de terrain et des financements dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles (IST).    

Entre les associations des positifs du Congo, les échanges interactifs vont se focaliser, entre autres, sur les actions bilancielles ou à mi-parcours des projets : initiative 5, VIH/ sida et tuberculose. Ces organisations vont se focaliser sur la distribution du préservatif, la prophylaxie pré-infection, la prise en charge des IST, des hommes ayant des rapports avec des hommes, le dépistage communautaire, la formation des paires éducateurs, les séances éducatives, le référencement des malades et les actions de communication.  « Nous voulons accentuer la sensibilisation au VIH/ sida et aux IST. Il y a beaucoup de travail réalisé dans le pays. Nous sommes heureux de constater que le taux de prévalence du VIH est en baisse mais nous voulons qu’il ait le taux zéro d’ici à l’an 2030. Nous souhaitons avoir aussi une baisse drastique du taux de la tuberculose », a indiqué Cyprien Ngouolélé Mafoula, coordonnateur du projet VIH-Tuberculose.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/ sida et la tuberculose, le Renapc reçoit, de manière ponctuelle, les financements du Fonds mondial. Ils permettent aux organisations de la société civile de réaliser plusieurs activités de prévention de ces fléaux.   « Nous mettons tout en œuvre afin que les financements mis à notre disposition bénéficient à la population ciblée. Pour le projet VIH/ sida et tuberculose, il y a vingt-sept millions d’euros mis à notre disposition », a ajouté le coordonnateur du projet VIH-Tuberculose.

Par ailleurs, les organisations de la société civile ont plusieurs difficultés inhérentes au VHI/ sida, entre autres, la mobilité des personnes, l’achat des intrants, les retards de préfinancement des partenaires, les délais de livraison des médicaments de lutte contre la tuberculose et le VIH / sida. « Nous informons tous  les temps les malades de l’importance d’être sous traitement. On les enseigne sur la nécessité de réduire la charge virale de la maladie et prenons parfois d’autres initiatives sur le terrain pour mieux les informer », a affirmé Brice Evina, coordonnateur du projet Initiative 5%. Signalons que les couches de la population les plus exposées sont les hommes ayant des rapports sexuels entre eux, les jeunes filles et les femmes en âge de procréer, les professionnels du sexe et les malades tuberculeux.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

La séance de travail entre les membres du réseau/Adiac

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