Santé : le taux de mortalité maternelle demeure élevé au Congo

« La mortalité maternelle reste élevée au Congo avec 378 décès pour 100.000 naissances vivantes », a-t-il indiqué, ajoutant que « la tranche d’âge la plus touchée est celle des jeunes femmes de 20 à 34 ans ».

Le ministre Gilbert Mokoki a exhorté à continuer à offrir et à utiliser les services de santé de la reproduction qui, selon lui, sont la voie vers le bien-être individuel et familial, en vue d’atteindre les résultats de zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait et zéro violence basée sur le genre.     

Il a également réitéré l’engagement du gouvernement de « faire du droit à la santé sexuelle et reproductive son cheval de bataille pour un développement harmonieux en dépit de la crise économique et sanitaire ».

Instituée en 1989 par le conseil d’administration du programme des Nations unies pour le développement, la Journée mondiale de la population vise à attirer l’attention des gouvernements sur l’urgence et l’importance des questions de population.

Malgré des progrès réalisés dans le domaine de la planification familiale à travers la planète, l’on note des inégalités et des résultats mitigés en matière de droits sexuels et de santé de la reproduction.

« Santé de la reproduction, un droit fondamental pour le développement, même dans le contexte de la Covid-19 », telle est la thématique sur laquelle le Congo a célébré la Journée mondiale de la population édition 2021.  

« Le choix de ce thème s’inscrit dans la problématique générale faisant de la santé de la reproduction un levier pour le développement, même en cette période où la pandémie du coronavirus continue de déstabiliser les systèmes de santé avec un impact sur le fonctionnement des services de santé de la reproduction », a déclaré le ministre Gilbert Mokoki.