Santé: les premières dames d’Afrique déterminées à vaincre le VIH/Sida d’ici à 2030Mardi 29 Septembre 2015 - 14:30 À travers l’OPDAS (Organisation des premières dames d’Afrique contre le sida), les épouses des chefs d’Etat Africains se sont réunies le 28 septembre à New York, en marge du 70èmesommet des Nations unies, pour faire le point de leur participation aux Objectifs du Millénaire pour le développement et les perspectives sur le VIH/Sida et la santé maternelle, néonatale et infantile dans l’agenda de développement post 2015. Organisée sur le thème, « la contribution de l’OPDAS aux Objectifs du millénaire pour le développement », cette table ronde de haut niveau avait pour objectif d’évaluer les efforts relatifs aux engagements pris l’an dernier par les épouses des chefs d’Etat Africains et de partager davantage leurs expériences. En effet, la décision de l’OPDAS à s’engager dans la santé maternelle, néonatale et infantile a été justifiée principalement par la preuve statistique. Elle estime qu’en moyenne 450 femmes meurent chaque année de causes liées à la grossesse en Afrique. Lors des travaux en atelier, les participantes ont pris tour à tour la parole pour présenter les différentes actions menées dans leurs pays respectifs dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida. La première dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, a été représentée par sa directrice de cabinet, Blandine Loumandé et par la sénatrice Philomène Fouti Soungou, ambassadrice de bonne volonté de la Campagne de l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMA-Congo). Dans son intervention, Blandine Loumandé a rappelé l’engagement de l’épouse du chef de l’Etat et de la Fondation Congo Assistance dans la Campagne de réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMA), la lutte contre le sida et le cancer du col de l’utérus. « Grâce à la Campagne de l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMA), qui se fait en collaboration avec le ministère de la Santé, nous avons réussi à ramener le taux de la mortalité maternelle de 426 à 181 selon l’enquête de démographie de santé. En matière de sida, on a permis de ramener la réduction de la prévalence de la maladie à 3,2%. Nous avons réussi à vacciner trois mille jeunes filles âgées de 8 à 13 ans contre le cancer du col de l’utérus », a-t-elle expliqué. Pour sa part, la première dame des Comores, Hadidja Aboubacar a appelé les dirigeants du monde à s’impliquer car, « la lutte contre cette pandémie n’est pas une affaire d’un seul individu ou des agents de la santé. Tout le monde doit s’impliquer dans la lutte contre le VIH/sida afin qu’ensemble, avec nos partenaires, nous puissions vaincre cette pandémie ». L’appui des partenaires pour aller de l’avant Après avoir relevé des progrès significatifs dans la lutte contre le VIH/Sida, les premières dames d’Afrique ont lancé un appel vibrant à toutes les organisations régionales et internationales, les ONG et certains secteurs privés ayant le même mandat que l’OPDAS à établir un partenariat pour conjuguer leurs efforts. Pour parvenir à améliorer la santé maternelle, néonatale, infantile, et mettre fin au mariage des enfants, elles ont sollicité l’appui de leurs partenaires, à savoir, l’ONU/Sida, la Fédération internationale de la planification familiale, ALERE (institution œuvrant dans le domaine du dépistage), le FNUAP et autres agences du système des Nations unies. En outre, elles se sont engagées à initier des actions visant à mettre fin à la pandémie du sida d’ici à 2030, et plaider pour l’amélioration des droits à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des adolescents. « Nous avons de bons résultats mais il reste encore beaucoup à faire, car nous ne voulons plus accepter que la femme meure en donnant la vie. Nous comptons sur la presse, les leaders nationaux, les communautés pour se prendre en main, mais il faut leur donner l’information utile pour savoir ce qu’il faut faire. Les partenaires sont prêts à nous aider pour obtenir des résultats meilleurs », a précisé Philomène Fouti Soungou. De notre envoyée à New York, Yvette Reine Nzaba Légendes et crédits photo :Les premières dames d'Afrique lors des travaux en atelier/ DR Notification:Non |