Scolarisation des filles et protection des enfants : l’Unicef et l’Union africaine renforcent leur partenariatJeudi 17 Mars 2016 - 16:52 Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’organisation panafricaine ont convenu le 15 mars au siège de la commission de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Ethiopie, de travailler en synergie en vue de la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Afrique, notamment dans le domaine de la scolarisation des filles et la protection des enfants. Le directeur exécutif de l’Unicef, Anthony Lake, et la présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, se sont accordés sur ces domaines prioritaires au cours d’un entretien. Pour ce faire, le directeur exécutif de l’Unicef a affirmé l’engagement total et l’appui de l’agence onusienne à collaborer étroitement avec l’UA pour que la scolarisation des filles et la protection des enfants deviennent effectives conformément aux objectifs fixés par l’Agenda 2063, un vaste programme de développement de l’Afrique. Selon un communiqué, Anthony Lake s’est dit « impressionné par l’Agenda 2063 », qu’il trouve en harmonie avec les Objectifs de développement durable (SDG), Agenda 2030. « L’Agenda 2063 de l’Afrique fournit l’occasion de transformer deux générations de filles en Afrique », a-t-il noté, rendant hommage au leadership du de la présidente de la commission de l’UA sur la question des droits de l’homme, en particulier, les droits des filles, dont celui à l’éducation. La présidente de la commission de l’organisation continentale a, pour sa part, évoqué l’importance de la formation de base. « La scolarisation des filles sur le continent est extrêmement cruciale. Nous sommes conscients des avantages d’avoir des enfants instruits, aussi bien pour la famille que pour la société en général. Il est primordial de scolariser les filles et il faut y accorder un intérêt particulier », a-t-elle relevé, ajoutant qu’il faut aider les filles à aller au-delà de l’enseignement de base afin qu’elles puissent accéder à l’enseignement supérieur. « L’enseignement primaire est important, mais aucun pays n’a réalisé son développement rien que grâce à l’enseignement primaire », a fait remarquer Nkosazana Dlamini-Zuma. Hormis la question de la scolarisation des filles, les deux personnalités ont évoqué « la nécessité de mettre l’accent sur la nutrition afin d’assurer une croissance adéquate chez les jeunes enfants, et d’accorder davantage d’attention à la protection des enfants lors des conflits ». Souscrivant aux propos du directeur exécutif de l’Unicef, la présidente de la commission de l’UA a souligné l’importance de se concentrer sur la protection des enfants aussi bien que des mères. Cela évitera de faire des épouses de jeunes filles et des soldats de jeunes garçons quand ils ne doivent être que des enfants. En somme, et pour les prochaines années, les deux dirigeants ont convenu que l’UA et l’Unicef renforcent leur partenariat grâce au développement et à la mise en œuvre d’un plan d’action autour de l’Agenda 2063 sur le continent.
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