Téléphonie mobile : Warid et Airtel s’unissent officiellement

Samedi 31 Mai 2014 - 11:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La société Airtel a annoncé, samedi soir à Brazzaville, l’acquisition officielle de Warid Congo, sept mois après les accords synergiques passés entre les deux groupes, Bharti Airtel et Warid International

L’annonce officielle de la fusion des deux sociétés s’est faite au cours d’une cérémonie organisée au Palais du parlement en présence du ministre des Postes et télécommunications, Thierry Moungalla, des équipes de management des deux opérateurs et employés en cours de jumelage.

« C’est avec plaisir que nous vous annonçons officiellement l’acquisition de la société Warid Congo par le groupe Bharti Airtel. Airtel Congo et Warid Congo s’engagent ensemble. Permettant ainsi la création d’une valeur accrue due à la combinaison des deux entités. Le développement des capacités et une plus grande synergie pour le grand bénéfice de nos communautés et abonnés », a déclaré le Directeur général d’Airtel Congo, John Ndego.

La nouvelle entité qui s’appellera tout simplement Airtel comptera à terme 2,6 millions d’abonnés. Désormais connecté au réseau Airtel, les clients Warid gardent leur numéro et continueront de bénéficier des tarifs, produits et services de Warid. Comme valeur ajoutée, ils bénéficieront de tous les services et avantages qu’offrent Airtel, notamment la couverture réseau du pays, un service 3G, les solutions Blackberry, un service client 24/7, Airtel money, le service de roaming disponible dans 17 pays en Afrique sans surtaxe de réception. Ils auront, en outre, accès à tous les produits et promotions exclusifs que lancera Airtel.

« Il ne sera pas nécessaire pour les abonnés Warid de changer de SIM. Leur assimilation au réseau Airtel se fera techniquement. Il en est de même pour les stocks de recharges et les crédits, ils seront validés jusqu'à épuisement total des stocks et des unités », souligne le management d’Airtel précisant que les distributeurs et partenaires Warid ne perdront pas leur activité, et, auront, d’ailleurs, l’opportunité d’ajouter les produits Airtel à leur offre.

Respecter les obligations et améliorer l’offre

En annonçant l’acquisition de Warid Congo, le 30 septembre 2013 à Brazzaville, devant le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, les responsables de Bharti Airtel avait souligné la nécessité d’apporter une meilleure croissance à ce réseau tout en promettant une excellente qualité de services et d’innovations. « Au nom des employés d’airtel Congo et Warid Congo, nous vous rassurons de notre engagement d’assurer notre rôle dans le respect de nos obligations mais avec le souci constant de l’innovation,  qualité de service et de disponibilité », a réitéré John Ndego.

De son côté, le gouvernement qui est favorable aux investissements même de fusion, et qui espère que cette union accélère la croissance du secteur, attend dans les prochains mois « les signes de développement, d’amplification de nouvelles technologies ». « Que nous soyons attentionnés sur le respect de la qualité des services, c’est un élément essentiel aux yeux du gouvernement », a rappelé le ministre Thierry Moungalla.

En septembre 2013 lors de l’annonce du « partenariat » entre les deux sociétés, la question des emplois avait été épinglée comme fondamentale. Le président de la République avait d’ailleurs insisté pour que cette fusion respecte les intérêts des travailleurs des deux opérateurs. « Nous vous rappelons notre attachement pour le respect de toutes les formes de dialogue social, de tranquillité sociale et de gestion optimale de ressources humaines », a lâché Thierry Moungalla. « Je réitère notre préoccupation pour que ce volet soit géré de la manière la plus optimale et la plus respectueuse du droit congolais », a martelé le ministre.

Au terme de cette soirée, le logo de la fusion des deux sociétés a été dévoilé ainsi que la vidéo qui lancera la campagne promotionnelle de l’opération qui fait d’Airtel le plus grand réseau de téléphonie mobile au Congo.

 

 

 

Quentin Loubou