Tennis de table : la fédération lance un cri de cœur à l’endroit du chef de l’Etat

Parent pauvre du sport congolais, le tennis de table fait partie des disciplines qui font la fierté du pays. Au championnat d’Afrique de Yaoundé, malgré l’impréparation et le manque de soutien, les trois pongistes nationaux ont fait une prestation remarquable, avec à la clé deux médailles d’argent ramenées au pays.

« Les athlètes congolais de tennis de table viennent de participer au championnat d’Afrique centrale, édition 2024, tenu du 7 au 9 juin à Yaoundé, au Cameroun. A l’issue de la compétition qui a regroupé le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo et le Gabon, la prestation congolaise a été jugée honorable avec deux médailles glanées dont une par équipe et l’autre en simple homme, remportées par Régis Kiassi », a précisé Aimé Christian Wonga.

Caressant de nobles ambitions pour l’avenir du tennis de table congolais, le président de la FCTT s’est dit abandonné à lui-même, sans aucun soutien à sa fédération. Ainsi, pour porter encore plus haut l’étendard de cette discipline, il a lancé un appel à soutien au plus haut sommet.

« C’est avec les moyens de bord que nous avons réussi à emmener, par voiture, les athlètes à Yaoundé. Cela valait la peine parce que la compétition était qualificative aux championnats d’Afrique qui se joueront à Addis-Abeba, en Ethiopie, en octobre prochain. Je saisis l’occasion pour lancer mon cri de cœur à l’endroit du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, et du ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé, afin qu’ils apportent main forte au tennis de table qui continue d’honorer le Congo », a renchéri Aimé Christian Wonga.

En lançant le SOS, le président de la FCTT s’est dit confiant de la réactivité de sa hiérarchie et du haut sommet mais espère sur l’essentiel qu’on lui trouvera pour mettre les athlètes en condition.

« Nous ne demandons pas beaucoup mais très peu, car si avec rien nous arrivons à faire quelque chose, c’est sûr que si nous avons l’essentiel, nous pourrons faire des exploits. Nous lançons le même appel aux entreprises qui sont aussi en droit de soutenir le sport congolais dans le cadre de leur responsabilité sociétale », a-t-il conclu.