Tennis de table : les 22 entraîneurs bouclent leur formation de niveau 1 sur une note satisfaisante

« C’est une très bonne moyenne.  Je suis à ma 26^e formation en Afrique et c’est rarement que j’ai trouvé cette moyenne », a répondu  Kaka Lawson. Ce stage qui s’est achevé le 9 mars,  était le premier niveau dans la hiérarchie des diplômes de la Fédération internationale de tennis de table. Il permettra en effet, aux entraîneurs formés de maîtriser les bases techniques de la discipline, ce qui leur donnera le droit d’initier les enfants à la pratique du tennis de table.

L’expert de la fédération internationale de tennis de table a demandé à tous ceux qui ont fait un pas important vers  le diplôme du niveau 1 de valider leur diplôme sur le terrain de la pratique. « Il va falloir faire trente heures d’entraînement avec les joueurs sous la supervision d’un membre de la fédération pendant cinq heures. Ce n’est qu’à la suite de la supervision que la FCTT (Fédération congolaise de tennis de table) va envoyer un rapport à la fédération internationale  et à l’expert pour l’établissement des diplômes du niveau 1 .»

 L’organisation de ce stage d’entraîneurs de niveau 1,  répond en effet   à la  vision  des dirigeants de la FCTT, lesquels veulent gagner la pari de doter  leur structures des ressources humaines compétentes, en vue de concrétiser le projet  de création des centres de formation de tennis de table dans les 9 arrondissements de Brazzaville ainsi que dans tous les départements.  Les stagiaires se sont dits satisfaits d’avoir posé les bases d'une formation de  l’élite et  aussi celle  du développement  du  sport de haut niveau. Ainsi, s’engagen-ils à traduire dans les faits les enseignements reçus pour le rayonnement du tennis de table dans le pays. 

L’objectif visé est  de  faire en sorte  que dans chaque catégorie naissent des athlètes de très bons niveaux, capables de représenter la nation congolaise aux différentes compétitions. « Cette formation a visé l’amélioration des qualités des formateurs (entraîneurs)  dans les différents clubs de notre pays  et pour la plupart qui sont venus de l’intérieur.  Au vu de l’évolution rapide du tennis de table dans le monde, nous sommes obligés de nous adapter aux nouveaux enseignements, aux nouvelles techniques et stratégies, aux nouveaux équipements pour atteindre les objectifs que nous nous assignons. Nous devons former nos pongistes pour qu’ils ne puissent pas évoluer sous le coup du hasard », a commenté Henri Djombo, président de la FCTT.

 Kaka Lawson a par contre, exhorté  les entraîneurs, joueurs et dirigeants à  faire preuve d’un ’élan d’initiatives en vue d’accompagner la FCTT  dans sa mission de former les athlètes de haut niveau. «  Le tennis de table a beaucoup évolué de nos jours. Et cela ne nous autorise plus à nous donner à l’improvisation  ou au pilotage à vue.   Vous devez  donc procéder à une planification minutieuse de tennis de table au Congo. En conséquence, il doit être confié à des gens disponibles, doués, pleins d’initiative, avec des projets et des structures cohérents efficaces et efficientes », a-t-il suggéré.