TGI Kinshasa/Gombe : Emmanuel Adu Cole dénonce une machination contre le magistrat Pierrot Bankenge Mvita

Lundi 9 Août 2021 - 18:04

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Selon le président de la Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP), la pétition qui serait en circulation pour exiger la révocation de ce juge assumant les fonctions de président du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, et qui avait condamné Vital Kamerhe et Jamaal Samih, au premier degré, dans le dossier dit de 100 jours, est l’oeuvre d’une machination des politiciens qui ne veulent pas voir ce haut magistrat servir le pays comme il le fait.

Selon des sources concordantes, Pierrot Bankenge Mvita serait victime d’une cabale montée par ceux des magistrats et d’autres personnalités, qui ne veulent pas voir l’état de droit prôné par le chef de l’état, Félix-Antoine Tshisekedi, prendre de l’aile. Pour arriver à leur dessein, ses détracteurs indiquent que, depuis que Pierrot Bankenge Mvita a été promu chef de juridiction, la corruption a atteint des proportions exponentielles comme jamais auparavant au niveau du tribunal de grande instance de la Gombe (TGI/Gombe). « Les juges de sa juridiction ne cessent de dénoncer qu’il leur fait trop d’injonctions pour prendre des décisions foncièrement frauduleuses et en prise à partie, ils se retrouvent seuls », ont indiqué ces sources.

Dans leurs démarches, les détracteurs du juge Bankenge disent attendre du président de la République, « au nom de l’Etat de droit et de la justice qui élève la nation, de faire honneur aux justiciables en révoquant le juge Pierrot Bakenge surnommé désormais Kamikaze judiciaire ».

Emmanuel Cole donne sa version des faits

De son côté, le président de l’ONG de défense des droits de l’homme Fondation Bill Clinton pour la Paix(FBCP), Emmanuel Adu Cole, parle d’une simple intoxication. Pour lui, Pierrot Bankenge est l’exemple même du juge dont la République démocratique du Congo a besoin pour la réalisation du rêve cher au chef de l‘Etat, celui d’un Etat de droit. « Ce n’est pas exact. Nous avons connu l’actuel juge président du TGI/Gombe, Pierrot Bakenge, il y a plus de 15 ans alors qu’il était juge au Tribunal de Paix (Tripaix) de la Gombe. Il est parmi les hauts magistrats qui ne disent rien que la loi judiciaire pénale que civile », a témoigné Emmanuel Cole, balayant ainsi d’un revers de la main toutes ces supputations contenues dans le mémo des détracteurs de ce juge. Nous avons, a-t-il poursuivi, beaucoup de preuves de ses jugements en faveur de plusieurs victimes qui ne disent que la loi.

Emmanuel Adu Cole accuse, à son tour, les détracteurs de Pierrot Bankenge Mvita d’être instrumentalisés par les « politiciens malhonnêtes et malintentionnés » pour nuire à la réputation de ce magistrat. « Pourquoi les acteurs de cette diffamation n’ont pas cité un seul nom de ces juges qui sont mécontents ? », se demande-t-il. Et d’encourager le président du TGI/Gombe à continuer à faire son travail en toute tranquillité pour aider le peuple congolais à palper la vision du président Tshisekedi pour l’instauration d’un État de droit en RDC à travers la justice.

Ces sources, qui affirment avoir contacté le magistrat Pierrot Bankenge Mvita, notent que ce dernier se dit serein. « Vous qui êtes les partenaires de la justice congolaise vous avez bien compris d’où peut venir cette flèche mais qui ne produira aucun effet. Je continuerai à servir notre peuple en tant qu’instrument dont le chef de l’Etat a besoin pour réaliser sa vision d’instauration au Congo d’un Etat de droit. Mes juges sont très fiers de moi et reconnaissent l’importance de l’encadrement qui leur est assuré. C’est pourquoi ils m’appellent Coach », a fait savoir ce haut magistrat qui a  été nommé à la TGI/Gombe par le chef de l’Etat, après avoir été juge président dans l’affaire Vital Kamerhe et Jamaal Samih, en remplacement du juge Raphaël Yanyi mort en cours de ce procès.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le juge Pierrot Bankenge lors du procès dit de 100 jours DR

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