Tradition : coups de projecteurs sur les instruments de musique et de communication de la RDC

La prochaine exposition, dont le vernissage est prévu le jeudi 28 novembre à 18 heures, n'est pas imaginable sans l'Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC). Elle se tiendra donc en étroite collaboration avec elle, car avec plus de 45 000 œuvres en sa possession, l’institution tient là une richesse culturelle de valeur inestimable. Parmi les pièces de ce fonds d'archives qui participe au patrimoine national se comptent plus de 3 000 instruments de musique. Au reste, l’IMNC possède des enregistrements de plus au moins 1 033 heures de musique. De plus, il a produit les Anthologies de musique Lunda, Nande, Mbuti, Pakombe, Salampasu, Mangbetu, Tshokwe, Tetela, Leele, Ubangi, Nkundo et Azande.

Les peuples de la République démocratique du Congo sont particulièrement prolifiques dans ce domaine. Au fil du temps, ils ont fabriqué d’innombrables instruments de musique. Ceux-ci se distinguent les uns des autres et sont regroupés en quatre familles, à savoir les aérophones, les cordophones, les idiophones et les membranophones.

Loin d’être d’un usage spécifique, ils interviennent lors des grands moments du cycle vital mais pas seulement. Les grandes occasions ne sont pas les seuls instants à célébrer en musique. Aussi, toutes les activités humaines, des plus solennelles aux plus humbles se prêtent à une célébration, évidemment à la mesure de l’événement. C’est dire que les instruments de musique participent à la vie politique et sociale. Ils sont mis à contribution et jouent un rôle significatif au niveaux éducatif, commémoratif, communicationnel, religieux et symbolique. Aujourd’hui, ils instruisent sur la culture des peuples tant qu’autrefois ils communiquaient des informations et véhiculaient rapidement des messages.