Transport en commun : liquidation confirmée de Stuc et City Train

Samedi 14 Juin 2014 - 13:03

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 La décision a déjà été soumise par la tutelle au gouvernement, qui devra trancher en conseil des ministres.

Le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, a confirmé, le 12 juin, que l’option de la liquidation de Stuc et City Train, deux entreprises publiques de transport en commun dont la quasi-totalité de bus ne roulent plus, a déjà été levée au niveau du gouvernement. « Nous avons déjà soumis au gouvernement un dossier clair. L’option qui a été levée, c’est de liquider Stuc et City Train. Ça va passer en conseil de ministres. Nous disons ce que nous allons faire et nous faisons ce que nous avons dit », a-t-il soutenu.

Cette annonce du ministre a été la réaction aux réclamations des agents de ces deux entreprises publiques, qui sollicitaient la relance de ces sociétés. Ces derniers ont organisé un sit-in pour obtenir cette volonté. Selon eux, comme la liquidation de ces deux sociétés décidée en 2012 ne s’est pas passée comme prévu, il fallait les relancer et les subventionner.

À d’autres qui réclamaient des emplois chez Transco, la société de transport qui a été récemment créée, le ministre Justin Kalumba a expliqué qu’ils étaient libres d’y postuler. « Nous n’avons pas demandé à Transco de fermer la porte à qui que ce soit. Les agents de Stuc et de City sont libres d’aller déposer leur candidature. Ils vont être évalués. Je pense qu’ils ont un avantage comparatif par rapport aux autres parce qu’ils ont une expérience en la matière », a-t-il appuyé.

Les deux sociétés publiques City Train et Stuc, créées respectivement en 1989 et 2006, sont actuellement en arrêt. Il y a moins de cinq ans, le gouvernement de la République avait doté City Train de cent nouveaux bus, mais la mauvaise gestion n'a pas permis à cette entreprise de sortir du bourbier où l'avait entraînée ses dirigeants. Cette société a également bénéficié de plusieurs avantages, compte tenu de son statut d'entreprise publique. Elle a, par exemple, été celle dont le coût du billet était le plus elevé, alors que la course était de cinq cents francs congolais pour quitter la périphérie jusqu'au centre-ville, dans les gros bus, City Train faisait payer mille francs congolais. Tous ces avantages n'ont pas permis à cette société de résister au vent de la faillite.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Des bus de la Stuc en panne