Transport fluvial : les ex-agents du CNTF toucheront bientôt leurs droits de licenciementLundi 2 Février 2015 - 15:15 Enfin, après plusieurs mois de revendications et de sit-in publics, les agents de l’ex-Chantier naval et de transports fluviaux (CNTF) privatisé entreront sous peu en possession de leurs droits de licenciement, a annoncé le comité de privatisation, à l’issue d’une réunion qu’il a tenue en week-end, sous la direction de son président, Gilbert Ondongo. Figuré parmi les huit points inscrits à l’ordre du jour de cette première réunion du comité de privatisation de l’année 2015, la question du CNTF, comme bien d’autres, a été examinée avec intérêt. En effet, il ressort de cette réunion présidée par le ministre de l’Économie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration, Gilbert Ondongo, président de cette structure, que les ex-travailleurs de cette société privatisée, toucheront leurs droits de licenciement sous peu. La date précise du début de paiement de ces indemnités n’a pas été arrêtée, mais il a été décidé que cette opération se fasse au cours du premier trimestre de cette année. Le versement de ces droits devra se faire dans les délais, selon le comité de privatisation, afin de permettre à la nouvelle société créée, appelée société anonyme et unipersonnelle de transport fluvial (SOCOTRAF SAU) de démarrer officiellement ses activités. «L’installation de la SOCOTRAF dépend du paiement des droits de licenciement des travailleurs de l’ex-CNTF qui se fera au cours de ce trimestre», a précisé le secrétaire permanent du comité de privatisation, Joseph Imangué, à l’issue de la réunion. S’agissant de l’ex-hôtel Cosmos, qui a fait aussi l’objet de discussions au cours de cette réunion, le comité de privatisation a décidé que l’entreprise démarre les travaux incessamment. Lesquels travaux avaient été retardés du fait que le site avait été réquisitionné pour servir de point de regroupement des sans-papiers de la République démocratique du Congo lors de l'opération Mbata ya Bakolo. Le comité de privatisation a adopté aussi avec amendements, son budget 2015 ainsi que son plan d’actions 2015-2016. Le montant dudit budget n’a pas été rendu public mais selon le secrétaire permanent de ce comité, il est revu à la baisse, compte tenue de la conjoncture économique actuelle, par rapport à celui de l’année écoulée, qui était de 9 milliards FCFA. Il faut rappeler que d’autres affaires de grande importance ont été aussi examinées au cours de ces assises. Il s’agit, entre autres, de l’étude d’impact du programme des privatisations en République du Congo ; la structure du rapport règlementaire annuel du comité de privatisation, destiné au président de la République et au Parlement, portant loi-cadre sur la privatisation. Firmin Oyé |