Travaux publics : des axes stratégiques pour des actions futures du BCBTP

 Consacré à l’examen du rapport d’activité des trois premiers mois de l’exercice de 2014 ; à l’adoption de son programme d’actions et au budget de l’année en cours arrêté en recettes et en dépenses à plus de 4 milliards FCFA, le comité présidé par Frédéric Manienze a débouché sur quatre délibérations. Celles-ci portent notamment sur l’adoption de l’organigramme de transition du BCBTP et de son opérationnalité au moyen d’un acte d’autorisation. « Il est à souhaiter que toutes les délibérations adoptées et actées soient rapidement mises en œuvre. Une réflexion plus systématique, plus fournie et plus assidue devra se poursuivre pour mieux cerner les objectifs, les modalités et les enjeux qui accompagnent les réformes structurelles en cours du BCBTP », a précisé le président du comité de direction.

Organisme de référence dans ses domaines d’activités variés, cette entité entend, à travers les réformes envisagées, relever les défis en matière de géotechnique, d’auscultation dynamique des structures des chaussées, des ouvrages et des bâtiments, de contrôle et de surveillance des travaux, pour jouer pleinement et de manière satisfaisante son rôle stratégique d’ingénieur public dans la maîtrise d’œuvre directe ou en assistance à la maîtrise d’œuvre.

Pour le comité de direction, la restructuration-réhabilitation envisagée doit se traduire par trois axes prioritaires qui, souligne-t-on, concernent des solutions pluridisciplinaires sur les problématiques posées par les constructions, l’aménagement durable, la sécurité des ouvrages et des infrastructures, mais aussi la recherche.

Il s’agit, d’une part, de consolider, réorganiser, redéfinir les stratégies et les missions, mais aussi de diversification du portefeuille clients, de formations aux métiers et d’investissements complémentaires de laboratoire. Il s'agit d’autre part, de procéder à la réaffirmation des effectivités juridiques du bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics en tant qu’instrument de l’État, par le moyen d’un nouvel encadrement juridique et institutionnel.

Enfin, chaque direction sera considérée comme un centre de coûts dont l’atteinte des objectifs devra être évaluée par des indicateurs qualitatifs et quantitatifs. De même, la conciliation de la culture des moyens avec celle des résultats favorisera une gestion budgétaire plus rigoureuse et plus transparente. « Les résultats du diagnostic global, les adoptions du plan stratégique et du contrat d’engagement et des objectifs 2014-2018, répondent aux préoccupations fort légitimes exposées ci-dessus », a déclaré Frédéric Manienze.