Trésor Mvoula TM9 : « Mon combat actuel est de mener une campagne auprès des victimes d’Ebola en Afrique »

Dépêches de Brazzaville : Comment vous portez-vous et pourquoi vous n’êtes plus assez visible ?

Trésor Mvoula : Je me porte à merveille ainsi que le groupe. À vrai dire, tout se passe bien. Et malgré le fait que dans notre pays on n’a pas assez de mécènes, on s’en sort quand même. Bref, tout marche à merveille, on est-là, on n’est pas pressé. Quant à ma visibilité, en dehors du spectacle que j’ai livré aux Diplomates, ces derniers temps, je n’avais plus livré un spectacle pour la simple raison que je suis en train de travailler sur mon prochain single intitulé "C’est la partie-là"  dont j’ai fait également la promotion. C’est la partie-là ? Une manière de dire que chacun de nousaà sa partie préférée. Moi, par exemple, ma partie préférée c’est mon nez. C’est donc la partie-là.

DB : Combien de titres contient cet opus ?

TM : C’est la partie-là est un maxi-single de trois titres. Il y a le titre phare qui est C’est la partie-là, qui passe déjà sur les chaînes de télévision, puis Volant hydraulique et Call me. Ce sont des chansons d’amour. Je l’ai fait avec mes propres musiciens. Il n’y a pas eu de featuring sauf des sollicitations. La sortie de ce maxi single est prévue pour le mois de décembre avec des clips vidéo et le coffret complet des clips de l’album Coffre-fort. Il y a des animations comme « C’est la partie-là ». Nous allons danser pour oublier les souffrances, les malheurs que nous subissons par-ci, par-là et au jour le jour.

DB : L’album C’est la partie-là va rencontrer sur son chemin l’album Contentieux de Roga-Roga. Ne craignez-vous pas d’être écrasé par cet opus ?

TM : Je n’ai pas peur parce que je ne fais pas la musique pour les autres. Je le fais pour mes fans et pour ceux qui aiment la bonne musique. Contentieux est un très bel album et j’ai du respect pour Roga-Roga.

DB : À propos de l’album Coffre-fort, pourrez-vous dressez son bilan ?

TM : Mon précédent album Coffre-fort a un bilan très élogieux. À mi-parcours, il avait déjà obtenu quatre prix à savoir : deux Sanzas de Mfoa, deux Tam-Tam d’or. J’ai joué beaucoup des concerts et j’ai voyagé grâce à l’album Coffre-fort. J’ai fait un tour au Cameroun, au Maroc, à Cotonou, etc. C’est un album qui se vend très bien. Nous sommes à plus de 15.000 CD déjà vendus. Au niveau de l’Europe, je suis dans les 4.000 par-là. Il faut retenir qu’on vend beaucoup plus actuellement sur le Net, par téléchargement, parce que nous avons un contrat avec Delive qui nous distribue à ce niveau. Je dois ajouter également que nombreux s’identifiaient à Vieux Thomas, mais cette chanson a fini par les transformer. C’est donc un apport considérable à la société congolaise.

DB : Le succès que vous avez actuellement ne vous tourmente-t-il pas la tête ?

TM : Je n’ai pas perdu la tête. Je reste le même Trésor Mvoula. Bien au contraire ce succès me donne encore l’envie de beaucoup travailler. Car, je dois continuer toujours à faire satisfaire les mélomanes.

DB : On dit de vous désormais ambassadeur des « Koras ». Qu’est-ce que ça veut dire exactement ?

TM : Les « Koras » m’ont décerné le prix de l’ambassadeur de cette institution culturelle africaine au Congo. Du coup, je deviens l’ambassadeur des Koras dans mon pays et cela me fait du bien. À cet effet, mon combat est de mener une campagne auprès des victimes d’Ebola en Afrique. Je dois me battre aussi auprès des autorités et autres institutions publiques et privées et même des personnalités pour voir comment aider les peuples d’Afrique de l’Ouest et de l’Est à mettre un terme à cette pandémie.

DB : Un mot pour vos fans…

TM : Juste dire un grand merci à tous mes fans et à tous ceux qui achètent l’album Coffre-fort. Trésor Mvoula demeure le numéro 9 (TM9) de la musique congolaise.  Je leur demande de me soutenir jusqu’au bout. Je les aime beaucoup.