Unesco : la Commission nationale congolaise examine le budget 2014-2020

Lundi 7 Octobre 2013 - 18:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

En prélude à la 37e conférence générale de l’Unesco prévue en novembre prochain à Paris, les membres de la session congolaise sont réunis en assemblée générale depuis le 7 octobre à Brazzaville, sous le patronage du ministère de l’Enseignement supérieur, président de la Commission nationale congolaise pour l’Unesco

Pendant cinq jours, les participants présentent le bilan de leurs activités et réfléchissent sur les questions suivantes : la mise en œuvre des stratégies de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle ; la politique de renforcement des capacités en science et innovation ; le choix en termes de projection pour la période 2014-2020 ; ainsi que la stratégie à moyen terme concernant la période 2014-2017.

« Nous devons apporter des solutions en matière d’éducation, notamment faire du slogan 'éducation pour tous' une réalité. Face à l’importance des points inscrits à l’ordre du jour, la contribution de toutes les commissions (éducation, science, culture, communication et information, administration et questions générales) est attendue soit dans le sens de l’approbation, soit dans celui des positions en vue des amendements nécessaires », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, à travers le discours prononcé par son directeur de cabinet, Alexandre Alomba.

Les difficultés rencontrées par l’Unesco ont certainement affaibli sa capacité opérationnelle. Cependant, a-t-il reconnu, en dépit de la morosité du contexte, la coopération a tout de même été partiellement renforcée et rendue plus productive grâce à la rationalisation des moyens mis à sa disposition, « ce qui confirme l’adage qui dit qu’avec de la volonté on peut beaucoup entreprendre avec peu ».

À cet effet, la Commission nationale congolaise pour l’Unesco se dit optimiste quant à la réussite des objectifs de l’Unesco et à sa contribution au relèvement des défis auxquels le Congo se trouve confronté. « Le Congo, fidèle au projet politique du président de la République, le Chemin d’avenir, qui a pour ambitions : de moderniser l’éducation, notamment par la multiplication des lycées et des instituts supérieurs d’excellence, par la généralisation de l’usage des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement ; et de contribuer à l’accélération du processus d’intégration sous-régionale, se sent en parfait accord avec le processus poursuivi par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture », a-t-il assuré.

La 37e session de la commission nationale de l’Unesco se tiendra dans un contexte particulièrement difficile, notamment au plan financier, a-t-il rappelé, « alors que les besoins de l’humanité s’avèrent de plus en plus importants dans le domaine de l’éducation, la formation, la science, en vue de la contribution efficiente au développement durable ». L’assemblée générale aura à examiner plus de cinquante points dans les cinq commissions de travail, à savoir : l’éducation, les sciences, la culture, l’information et la communication, l’administration et toutes autres questions transversales.

 

Yvette Reine Nzaba