Université Marien-Ngouabi : une reprise des cours éventuelle à la Faculté des lettres

Lundi 17 Juillet 2017 - 18:00

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Après près d’un mois de grève, la reprise des activités pédagogiques était annoncée pour lundi 17 juillet dans cet établissement universitaire. Au nombre des étudiants ayant répondu présents, il y en a qui sont disposés à suivre les enseignements, tandis que d’autres ne veulent rien savoir, exigeant le paiement de la bourse avant tout.

Les étudiants de master de Philosophie ont fait un séminaire. Ceux de la troisième année de licence de Langue et littérature françaises et de Géographie rurale ont également eu cours dans des salles de classe à moitié vides. « Avec vous, j’ai cours de laboratoire demain 18 juillet. Informez les autres », a précisé un enseignant du département des Langues vivantes étrangères (LVE), s’adressant aux étudiants en face de lui. C’est dans la cour qu’il y a eu plus d’étudiants errants. D’un côté, ceux disposés à suivre les enseignements, se souciant de leurs études, et de l’autre les intraitables, soucieux plutôt de la bourse, s’agitaient pour se faire entendre : « Il n’y aura pas reprise de cours tant que la bourse n’est pas payée », scandaient ces derniers. Un peu plus loin, en retrait, le dispositif de la Police prêt à maintenir l’ordre public au cas où…

Pour faire entendre raison, le vice-doyen de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), Omer Massamou, a expliqué aux étudiants la nécessité, selon lui, « de sauver l’année académique en évitant l’année blanche, puisque la bourse sera toujours payée. En réalité, à propos de cette grève qui paralyse les activités pédagogiques à la Flash depuis le 19 juin 2017, le Conseil extraordinaire d’établissement élargi aux chefs de classe avait décidé de la levée pour que les activités pédagogiques reprennent lundi 17 juillet, tenant compte de l’absence de grève dans les dix autres établissements de l’Université Marien-Ngouabi, particulièrement les écoles et instituts où les étudiants sont également boursiers, explique le communiqué de presse signé du doyen de la Flash, le professeur Dieudonné Tsokini.

Risques encourus

Le document souligne, par ailleurs, que toute perturbation de la reprise des activités pédagogiques risquera de mener la Flash à une année blanche et tout auteur de perturbation sera exclu. « Nous étudiants devons savoir que si nous perturbons les cours, nous subirons, parce qu'au moment où les étudiants des autres établissements de l’université qui font cours actuellement débuteront l’année académique 2017-2018 à la Flash, nous chercherons à rattraper l’année 2016-2017. Dans ce cas, il pourra y avoir session unique, et beaucoup d’étudiants vont couler », a indiqué un étudiant de LVE qui soutiendra son mémoire de master en septembre prochain. Au regard du nombre majoritaire des étudiants qui veulent sauver l’année académique, présents à la Flash ce 17 juillet pour faire cours, il est fort probable que les activités pédagogiques soient effectives sans trop de retard. 

 

 

 

 

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : le étudiants de la Flash ce 17 juillet Crédit photo Adiac

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