Vie associative: Clémence Virginie Mbassi préoccupée par l'avenir des médias congolais

Samedi 8 Août 2015 - 14:30

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La présentatrice des journaux à la télévision nationale congolaise a affiché cette volonté le 6 août à Brazzaville, à l'occasion de la sortie officiele de  l’Association Congolaise pour la Sauvegarde et le Développement des Médias (Acsdm) dont elle est la présidente. 

 

 

 La présidente de  l'Acsdm  a ainsi annoncé la mise en place d'une  équipe de professionnels de l’information et de la communication, chargée de réfléchir sur l’avenir des médias congolais .

Cette équipe est constituée des journalistes, reporters d’images, éditeurs de presse, réalisateurs, monteurs, photographes ainsi que les étudiants en communication.

L'acsdm entend promouvoir la liberté de la presse et le développement des médias, en mettant un accent sur les notions d’éthiques et de déontologie des professionnels des médias. Lassociation contribuera aussi à la formation continue des professionnels des médias au moyen des séminaires, colloques et conférences-débats.

Clémence Virginie Mbassi a entre autres  désapprouvé le manque de fonctionnement normal du circuit émétteur- récepteur dans  plusieurs médias congolais.

« Pour le cas de notre pays, la liberté de créer fait que l’environnement médiatique ne désemplit pas en parution, en chaîne de Télévision et en station Radio. Qu’à cela ne tienne, le circuit émetteur -récepteur est loin de satisfaire les attentes des auditeurs, téléspectateurs et lecteurs qui sont, avant tout, nos réels consommateurs », a-t-elle fait remarqué.

Par ailleurs, dans le cadre de la complémentarité de compétences techniques inter institutionnelles, l’Association congolaise pour la sauvegarde et le développement des médias (Acsdm) collabore avec l’Association congolaise des journalistes et éditeurs de presse (Acjep), l’Observatoire congolais des médias (Ocm), l’Association congolaise des journalistes reporteurs (Acjr), l’Association congolaise des éditeurs de presse (Acep). le but de cette collaboration étant de constituer une plateforme pour la défense des intérêts des professionnels des médias.

Au Congo, comme ailleurs, les médias et les associations évoluant dans l’environnement médiatiques constituent un facteur de développement politique, économique, social et culturel. C’est dans ce cadre que, l’Acsdm va renforcer son partenariat avec le ministère de la communication ainsi qu’avec le Conseil supérieur de la liberté de communication et la représentation congolaise de l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).

« La communication est un élément capital dans le fonctionnement des organisations notamment les ONG et les associations. A ce titre, les ONG et les associations ne peuvent atteindre la performance s’ils remettent en cause la communication qui est un état d’esprit qui ne cesse de prendre en compte les attentes d’autrui », a indiqué Raphaëlle Lagahet, point focal femme Ong et genre au sein de la Commission nationale Congolaise pour l'Unesco.

"L’initiative de création de l’Acsdm est bonne, il faut encore plus de moyens pour des formations permanentes, journalières, hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles ou annuelles", a - t -elle ajouté.

Pour sa part, le professeur Ludovic Robert Miyouna, ancien conseiller aux médias du ministre congolais de la Communication a  souhaite que l'Acsdm  fasse du travail des journalistes sa priorité. « Il faut que ce soit une association qui s’investisse dans le travail des journalistes afin de percevoir les lacunes de leur métier et qu’elle soit capable de proposer des solutions à ces problèmes. Je n’ai trouvé de bons journalistes que là où ils avaient été acceptés, le fait que ces personnes-là aient la possibilité de les former chaque jour ».

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

La journaliste Clémence répondant aux questions des journalistes (adiac)

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