Vie associative : les ressortissants de Lékéty rassemblés au sein de l’Union Saint-Joseph

Les ressortissants de Lékéty sont désormais unis au sein d’une seule association. L’acte de dissolution des trois entités existantes, dont Lékéty Otoumame et Lékéty Bouéé, a été signé. Toutes ces organisations constituent d’ores et déjà l’USJL, qui jadis faisait cavalier seul. La nouvelle USJL est présidée par la sénatrice Victoire Golengo qui est à la tête d’un bureau exécutif de onze membres. Elle est secondée par le colonel Jean-Robert Obargui qui assure les fonctions de vice-président, chargé de l’organisation et de la mobilisation. Outre le bureau exécutif, les six membres de la commission de contrôle et d’évaluation dirigée par Michel Effengué ont été présentés.

Prenant la parole au nom du nouveau bureau, Victoire Golengo a remercié les filles et fils de Lékéty de lui avoir fait confiance en la plaçant à la tête de cette organisation. Elle s’est, par ailleurs, félicitée de voir les natifs de cette localité, qui avaient en quelque sorte fugué un moment de leur vie, revenir à la maison avec de bonnes résolutions. « Nous sommes, certes, des êtres humains fragiles ou résistants avec nos qualités et nos défauts. Aujourd’hui, nous faisons la promesse de maintenir parmi nous un climat de confiance pour que règne un esprit de fraternité, de respect et de solidarité au sein de notre association avec en plus ce sentiment d’amour pour notre cher terroir comme l’indique notre devise », a indiqué la présidente de l’USJL, sollicitant le concours de tous pour que les membres du bureau réalisent le programme de l’association en vue du rayonnement de leur village.

Le président de l’Association des ressortissants du district d’Okoyo, Otsimi Moké, a, de son côté, encouragé les natifs de Lékéty, qui se sont réconciliés avec eux-mêmes, à aller de l’avant. Pour lui, le 4 août doit être considéré comme une date mémorable pour la communauté d’Okoyo à Brazzaville, qui a souffert de vaines divisions et a longtemps attendu cette réconciliation. Depuis la nuit des temps, a-t-il rappelé, les personnes vivant ensemble et partageant les mêmes idéaux peuvent, à partir de certains calculs sociaux, avoir des avis divergents. « Si la réconciliation scelle la fin d’un état d’esprit qui a prévalu à un moment donné de l’histoire de Lékéty, elle devrait désormais nous faire oublier les comportements déviants qui se sont imposés de manière volontaire ou involontaire à l’intérieur d’un groupe humain qui, hier, comptait parmi les forces du district d’Okoyo. L’exemple de Lékéty mérite d’être suivi, car l’union fait la force », a déclaré Otsimi Moké.