Vie démocratique : Joseph Kignoumbi-Kia-M’Boungou appelle de ses vœux « une gouvernance électorale consensuelle ».

Mercredi 2 Décembre 2015 - 12:15

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Le deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale et président de l’association La Chaîne a publié une lettre aux concitoyens à travers laquelle il interpelle les Congolais sur leurs divisions intestines suite au débat sur la Constitution et au référendum du 25 octobre 2015. Il préconise « la gouvernance électorale consensuelle » comme seule issue pour promouvoir l’unité nationale et la démocratie.

Selon Joseph Kignoumbi-Kia-M’Boungou, la responsabilité qui incombe à la génération d’hommes et femmes politiques actuels au Congo est de baliser le chemin d’une vraie union et d'un État véritablement démocratique dans lequel les règles établies sont scrupuleusement respectées.

Car, pense-t-il, « notre pays est resté malheureusement englué dans son péché originel de la méfiance et de la division Nord-Sud qui risque de nous enfoncer plus que jamais dans l’impasse si nous ne sommes pas individuellement et collectivement capables de nous ressaisir pour y mettre définitivement fin ».

Mettre fin à cette méfiance suppose, selon l’auteur de la « lettre à mes concitoyens » que les parties qui se regardent en chien de faïence dialoguent sincèrement et fassent passer le Congo avant tous les autres intérêts. Mais, surtout qu’elles donnent une suite à ce qui est considéré comme « l’unique solution pour le Congo, dans le contexte de tensions politiques et de malaise social » : il s’agit de la gouvernance électorale consensuelle.

Joseph Kignoumbi-Kia-M’Boungou avait initié, courant octobre dernier, des négociations pour concilier les parties opposées à l’idée de changer la Constitution. Il pense que la gouvernance électorale consensuelle a été actée respectivement aux dialogues d’Ewo, de Dolisie et de Sibiti, mais elle ne doit pas seulement obtenir le consensus par de simples mots. Elle exige « des actes courageux de la part du gouvernement ».  

Même s’il pointe du doigt « l’incapacité chronique de nos gouvernants à faire accéder chacun de nous à son rêve, celui d’avoir une meilleure vie et de participer pleinement à la gestion de la cité », le député de Sibiti se veut réaliste. Le souci de peaufiner la gouvernance électorale devrait avoir un impact sur le calendrier électoral.

« Avec un peu de recul et au regard du temps qui nous sépare de la prochaine élection présidentielle, prévue en juillet 2016, un glissement de calendrier est nécessaire pour mieux organiser notre gouvernance électorale », a-t-il estimé.

Thierry Noungou

Légendes et crédits photo : 

Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou

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