Vie des partis : la JUPADS renait de ses cendres

« La renaissance de la JUPADS constitue une plus-value réconfortante dans le processus de modernisation de notre formation politique. L’UPADS est en effet un patrimoine national qui permettra aux générations présentes et futures de contribuer efficacement à la vulgarisation et à l’enracinement des valeurs républicaines dans l’espace politique national », a déclaré le premier secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty Mabiala.

Inciter les jeunes à participer au débat politique et à la prise de décisions a été le leitmotiv de la création de ce cadre politique. C’est ainsi que 447 congressistes, venus de tous les départements du Congo, ont apporté leur pierre à l’édifice autour du thème « Jeunes de l’UPADS, dans la cohésion, la solidarité et la discipline, œuvrons pour la pérennisation des idéaux du président fondateur de l’UPADS, le professeur Pascal Lissouba ».

Soucieux de jouer un rôle déterminant sur la scène politique congolaise, ces jeunes ont posé les bases de leur organisation juvénile avec l’adoption des documents statutaires et d’orientations politiques.  C'est à environ 17 heures que s'est ouvert le scrutin à bulletin secret, en vue de l’élection du président du bureau exécutif national de la JUPADS.

Au départ, trois candidats s’étaient inscrits pour briguer la présidence de l’organisation. Peu avant l’ouverture du scrutin, un candidat s’est retiré de la course, en affirmant son engagement d’œuvrer pour l’intérêt du parti. Sur 406 suffrages exprimés, 276 voix se sont prononcées en faveur du président élu, Sidoine Giscard Madoulou, contre 130 voix pour son adversaire. Ainsi, le congrès a mis en place un conseil national de 175 membres ; un bureau exécutif national composé de 21 membres ; et un bureau de la commission de contrôle et d’évaluation, de 5 membres.

« Aujourd’hui, c’est un jour de consécration. À l’image des cinq doigts de la main, nous resterons unis pour écrire l’histoire. C’est dire aujourd’hui que personne n’a gagné, personne n’a perdu. Nous sommes et devons être une jeunesse responsable, engagée, éclairée et disciplinée. Fini le temps des plaintes inutiles. Il faut maintenant passer à l’action et nous impliquer tant dans la vie de notre parti  que dans la gestion des affaires publiques. L’heure a sonné pour que les jeunes de l’Upads se lèvent afin de défendre la démocratie. L’heure est venue pour défendre les causes justes et le pays », a déclaré le président élu de la JUPADS, Sidoine Giscard Madoulou.

Pour accroître le niveau de mobilisation et d’animation de son appareil politique, l’UPADS se dit compter sur son organisation juvénile. Pour ce principal parti de l’opposition, il est impérieux de redonner confiance à une jeunesse dynamique en vue de son engagement total dans le processus démocratique. « Refondée, réorganisée, décomplexée, ambitieuse, la jeunesse de  l’UPADS doit désormais jouer dans la cour des grands où se décide l’avenir du Congo. C’est pour vous l’occasion renouvelée d’apprécier l’incongruité de la situation politique nationale. Restez mobilisés et courageux et refusez le parjure et l’imposture », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala, avant de les exhorter à vulgariser les conclusions du congrès.

En rappel, l’UPADS avait offert, entre 1993 et 1997, un espace d’expression démocratique aux jeunes. C’est ainsi qu’aux côtés de la JUPADS, on trouvait la JUPANAF. Les raisons de leur disparition sont intimement liées au bouleversement historique de la jeune démocratie congolaise. Au cours de ces assises, on a noté la présence des partis et associations amis, ainsi que des individualités. Il s’agit, entre autres, du MUST, Convergence citoyenne, RJP, PAD, PSDC, MCDDI.