Vie des partis : les femmes du PCT sélectionnent les déléguées au congrès constitutif

La mission de Brazzaville, conduite par le président de la fédération du PCT de la ville capitale, Gabriel Oba Apounou, a organisé le 31 juillet, au palais du Parlement, l’assemblée générale de sélection des déléguées, marquant la fin de l’opération sur l’ensemble du territoire national.

À noter que les neuf arrondissements de Brazzaville plus un district (Mbamou) comptent 290 déléguées au congrès. Il faut ajouter à ce nombre les 300 membres de la commission d’organisation du congrès constitutif qui sont d’office congressistes et viennent en majorité du département de Brazzaville.

La présidente de la commission d’organisation du congrès et secrétaire permanente chargée de la promotion de la femme, Esther Ahissou Gayama, a souligné que la ville capitale impulsait le rythme et la cadence au niveau du parti. C’est ce qui justifie le nombre élevé de ses congressistes.

Elle s’est réjouie, par ailleurs, de l’atmosphère dans laquelle s’est déroulée l’opération à l’intérieur du pays, selon les témoignages qu’elle a reçus des différents chefs de mission. Esther Ahissou Gayama a rappelé que la future organisation des femmes était ouverte à des individualités qui ne sont pas obligatoirement membres du PCT.

« Cette ouverture s’inscrit dans la vision imprimée par le sixième congrès extraordinaire. Elle nous permet de grossir les rangs de notre formation politique », a-t-elle précisé. La déléguée au congrès, a-t-elle ajouté, doit être de nationalité congolaise. Elle doit jouir de son intégrité physique et judiciaire. Le congrès, a-t-elle dit, se passera en trois langues (français, lingala et munu kutuba) pour que le message touche toutes les couches sociales.

Esther Ahissou Gayama a rappelé à l’assistance la coïncidence du calendrier qui augure des lendemains meilleurs pour le PCT. Le 31 juillet, a-t-elle indiqué, est une date historique et mémorable pour le parti. Elle marque le renversement du régime d’Alphonse Massambat Débat et la libération du président fondateur du PCT, Marien Ngouabi.

Elle a également noté le fait que l’assemblée générale de sélection des déléguées de Brazzaville se tient à la même date que celle retenue pour la célébration de la Journée panafricaine de la femme placée cette année sur le thème : « Cinquante ans après la naissance de l’organisation panafricaine des femmes, quelles sont nos attentes ? »

Ce thème, a-t-elle renchéri, doit interpeller les femmes congolaises qui s’apprêtent, dans l’unité, la cohésion et la paix, à porter sur les fonts baptismaux leur nouvel instrument de lutte politique.