Violences basées sur le genre : des agents de santé renforcent leurs capacitésMardi 23 Janvier 2024 - 16:53 Un séminaire atelier sur la violence ayant pour base le genre (VBG), la santé et la sécurité du personnel à Brazzaville s’est ouvert, le 23 janvier, sous la supervision du coordonnateur du Projet de riposte d’urgence à la covid-19 (Pruc-19), le Dr Vital Evence Ebélébé. Initié par le Pruc-19, l'atelier qui va durer deux jours a pour objectifs, entre autres, de renforcer les capacités des bénéficiaires sur la prévention et l’atténuation des risques et impacts des VBG, l’exploitation et l'abus sexuel (EAS), le harcèlement sexuel (HS) lié aux activités du Ptuc-19 ainsi que la santé et la sécurité au travail ; de développer les compétences des bénéficiaires du projet sur la prévention et les mesures d’atténuation des risques et impacts des VBG, l’exploitation et l'abus sexuel, le harcèlement sexuel ainsi que les mesures liées à la santé et à la sécurité au travail. Il sera également question d’informer les bénéficiaires du projet sur les canaux de dénonciation et de prise en charge des VBG/EAS/HS ainsi que les mesures de santé et de sécurité au travail. Dans son intervention, Joséphine Nsika, responsable sauvegarde sociale du Pruc-19, a édifié l’assistance sur les dangers des VBG qui peuvent ,selon elle, détruire la vie d’un individu. « Quand vous regardez dans notre société et même ailleurs, ce sont plus les femmes qui sont victimes des violences de tout genre ; que ça soit la violence physique, psychologique, économique et autres…Nous sommes les premières victimes. Mais il ne faut pas oublier que nous avons l’autre genre, c’est-à-dire les hommes également qui peuvent être violentés », a-t-elle indiqué. Elle a commencé par expliquer les deux concepts qui souvent sont très différents, le genre et le sexe, pour que les bénéficiaires ne puissent pas faire la confusion. Souvent, a-t-elle poursuivi, quand on parle du genre, les femmes pensent que c’est leur concept, non ! C’est un concept qui concerne les hommes et les femmes… Joséphine Nsika a évoqué les mécanismes que le Pruc-19 a mis en place pour que les plaignants puissent aller déposer leurs préoccupations s’il y a violence au travail, notamment dans un chantier, par exemple. En rappel, dans le cadre de la mise en œuvre du Pruc-19, la Banque mondiale a accordé au Congo, à travers le ministère de la Santé et de la Population, plusieurs financements. Le premier, de 11,3 dollars américains, a été suivi d’un premier financement additionnel d’un montant de 12 millions de dollars. Le deuxième, sous forme de don, d’un montant de 3 millions de dollars, et le troisième de 30 millions de dollars américains pour permettre au pays de monter une riposte initiale rapide et de mettre en place des mesures de lutte en matière de santé publique, à travers la mise en œuvre du Plan national intégré de préparation et de riposte à la covid-19. Le Pruc-19 s’est fixé comme objectif de développement, prévenir, détecter la menace posée par la covod-19, y riposter et renforcer le système national de préparation en matière de santé publique. Il comprend trois composantes axées sur les activités ayant un plus grand impact à court terme et en termes d’endiguement de la pandémie et un plus grand impact à moyen et long terme de renforcement de la préparation et la riposte nationale (…). A noter que la population cible était constituée des représentants des structures bénéficiaires du projet à Brazzaville, Pointe-Noire et Loubou, dans le département du Kouilou. Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :Une vue des participants/Adiac Notification:Non |