Violences faites aux femmes : nécessité de briser le silence pour garantir une vie saine aux victimesSamedi 12 Décembre 2020 - 12:30 Le coordonnateur résident des systèmes des Nations unies en République du Congo, Chris Mburu, et le représentant du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Mohamed Ould Moujtaba, ont invité, le 11 décembre, les acteurs de la société civile, en particulier et la population en général, à mettre fin à tous les actes visant à nuire à la vie des femmes et filles.
Si Chris Mburu pense qu’il est temps de mettre fin aux violences dont les femmes sont régulièrement victimes, Mohamed Ould Moujtaba estime, pour sa part, que depuis l’apparition du coronavirus, les données prouvent que tous les types de violences à l'endroit des femmes et filles, surtout celles dites domestiques, se sont accrus. Ces déclarations font suite aux seize jours d’activisme initiés depuis la Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, par la représentation du FNUAP, en partenariat avec le ministère de la Promotion de la femme. Un rapport annuel qui peint l’état des violences dont les femmes et filles sont victimes a été, en effet, présenté. Dans celui-ci, tous les types de violences et leurs causes ont été énumérés. Il s’agit, par exemple, des coups, des violences psychologiques, des viols conjugaux, des feminicides , des actes sexuels forcés, des avances sexuelles non désirées, des abus sexuels sur enfants, des mariages forcés, du harcèlement dans la rue, le cyber harcèlement, le trafic d’êtres humains et bien d’autres. Ce rapport note également que le confinement à domicile combiné à une insécurité économique ont engendré de nouveaux risques pour les femmes et filles en ce qui concerne l’exposition à la violence.
Rude Ngoma Légendes et crédits photo :Des particpants/Adiac Notification:Non |