Lutte contre la violence et la maltraitance faites aux enfants : les acteurs du projet mettent en place des passerelles de travailMardi 23 Juillet 2019 - 18:28 La première réunion du cadre de concertation du microprojet « Lutte contre la violence et la maltraitance faites aux enfants » a été organisée, le 18 juillet, au siège de la préfecture de Pointe-Noire afin de mettre en place une feuille de route de leurs actions à venir.
En effet, après les sessions de sensibilisation dans les écoles, au sein de la force publique, dans les quartiers et les communautés, les parties prenantes ont initié cette rencontre afin de développer des passerelles et des liens de collaboration participative par un dialogue permanent des parties prenantes à l’action sécuritaire ou de protection des droits de l’enfant, afin de prévenir avec justesse et efficacité la violence et la maltraitance faites aux enfants. Partager l’initiative du plaidoyer pour la gouvernance des droits de l’enfant fondée sur la loi n°4 -2010 du 14 juin 2010 portant protection de l’enfant en République du Congo a guidé aussi les initiateurs du projet. L’équipe de coordination du microprojet composée de Martin Tsika, du consortium Simcs, AJETS et AEE, Jessica Mamoni Goma, procureur près le tribunal pour enfants, d’Aubin Djondo Kendé, directeur départemental des droits humains de Pointe-Noire, a, en concertation avec les parties prenantes, plaidé pour la consolidation de la synergie collaborative en vue de lutter efficacement contre la violence et la maltraitance faites aux enfants en attendant l’adoption des textes d’application relatifs à la loi portant protection de l’enfant en République du Congo. De même, elle envisage aussi une réfléxion sur le dispositif de collaboration participative accompagné des outils de travail pour garantir les droits de l’enfant au Congo. Ce travail va, à terme, aboutir à l’élaboration de la stratégie et les grands axes du plaidoyer pour inciter le gouvernement à prendre les textes d’application relatifs à la loi sur la protection de l’enfant. Au vu des échanges, la constance s’est dégagée sur la responsabilité des parents et de l’Etat. Des parents souvent démissionnaires et incapables de prendre des décisions efficientes pour l’avenir de leurs enfants. Le manque de communication entre les enfants et les parents dans la famille, la méconnaissance de la loi n° 4-2010 du 14 juin 2010 ont été les différents écueils à surmonter à l’avenir. « L’application des sanctions et les poursuites judiciaires à l’encontre des parents agissant en irresponsables comme le prévoit la loi devrait être la première mesure dissuasive », a conclu la procureur près le tribunal pour enfants. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :La tribune lors de la réunion du cadre de concertation
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