Affaire Floribert Chebeya : Maïck Lukadi salue l’arrestation du major Christian Ngoy Kenga-Kenga

Le président national de Apvec-Ongdh, Maïck Lukadi, appelle la justice militaire à pourchasser d’autres complices dans l’affaire de l’assassinat de Floribert Chebeya et de son compagnon, Fidèle Bazana. A en croire cet activiste, l’arrestation du major Christian Ngoy Kenga-Kenga à Lubumbashi et son transfèrement dans la capitale constituent un pas positif pour la réouverture de ce procès pour lequel beaucoup de lacunes ont été relevées.

Dans une réaction arrivée, le 8 septembre, à notre rédaction, Maïck Lukadi a rappelé le combat des familles de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, des ONG des droits de l’Homme dont la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme dont étaient membres les deux victimes, ainsi que l’Apvec-Ongdh, pour la réouverture du procès sur leur assassinat. Cet activiste a, dans ce cadre, relevé les reproches faites à ce procès qui, selon lui, n’avait pas permis de connaître la vérité sur ce double assassinat et de punir les coupables, étant donné que même des personnes condamnées ont pu se soustraire à la justice. « Nous attendons de la justice non seulement de mettre le fugitif récupéré sous les verrous mais également de rouvrir ce procès pour que toutes les personnes véritablement impliquées dans ce double meurtre puissent être appréhendées et subir la rigueur de la loi », a-t-il dit.

Il est rappelé que peu avant l’arrestation, en rapport avec les dix ans de cet assassinat, le président de l’Apvec-Ongdh avait appelé les autorités du pays à ne pas laisser ce crime resté impuni, notant que la situation de ce procès et celle des personnes impliquées étaient un coup pour la justice congolaise, qui devrait relever l’affront en donnant un autre image à ce procès. C’est dans ce sens que l’ONG salue l’arrestation du major fugitif Ngoy Kenga-Kenga qu’elle voit comme une réponse à tous ces appels lancés par les familles des victimes et les ONG des défense des droits de l’Homme.