Commerce : les vendeurs de friperie en difficultéMardi 10 Novembre 2020 - 15:15 Les ballots de friperie (vêtements, chaussures et autres articles) sont devenus rares sur le marché local. Les vendeurs se trouvent presque aux abois devant la flambée des prix.
« Dans certaines boutiques où nous achetons les ballots, il faut payer en avance en attendant que la marchandise n’arrive. Pour éviter les ruptures, il faut commander plusieurs ballots et ça coûte cher », a expliqué Céline Dzion, vendeuse au marché de Ouenzé, dans le cinquième arrondissement. Selon les fournisseurs des ballons de friperie, la rareté des produits est due à la pandémie de covid-19. La fermeture des frontières pendant le confinement a, en effet, coupé la chaîne d’approvisionnement. « Avant, on cotisait avec les collègues pour importer des ballots de Pointe-Noire à Brazzaville. Mais, aujourd’hui, la pandémie de covid-19 a tout bouleversé. Les tracasseries de transport font qu’il ait hausse des prix ; cinq à dix mille francs CFA au-dessus du prix de vente habituel », a expliqué Richi Niangadou, fournisseur des ballots de friperie au marché Poto-Poto. A Brazzaville, les marchés les plus réputés dans la vente de friperie sont ceux de Total à Bacongo, de Poto-Poto et Moungali. Il faut souligner que les vendeurs occupent également les artères de la capitale, dans les coins les plus fréquentés, bien loin des marchés. Certaines personnes préfèrent les friperies parce que c’est moins coûteux. Rominique Makaya et Chancelle Ngolo, stagiaire Légendes et crédits photo :Friperie en vente au marché Poto-Poto Notification:Non |