Santé publique: l'évaluation du premier passage des JNV au centre d’une réunion

L’heure est à l’évaluation de la première phase de la vaste campagne de vaccination contre la poliomyélite couplée à la supplémentation à la vitamine A, au déparasitage au mebendazole et à l’enregistrement des enfants à l’état civil organisée sur toute l’étendue de la République du 11 au 13 juillet.

Durant quatre jours, les médecins inspecteurs provinciaux, les médecins chefs de zones, les médecins coordonateurs provinciaux, le conseil national des ONG de la santé, les agences onusiennes et les ONG internationales agissant dans le secteur de la santé vont devoir réfléchir sur ce qui n’a pas marché durant le premier passage pour que les faiblesses décelées soient corrigées durant la deuxième phase prévue pour le mois d’aout.

Au delà des points forts constatés lors de la première phase des journées nationales de vaccination (JNV), plusieurs faillites ont été décriées par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi. Il y avait un relâchement durant le premier passage, indique-t-il, la supervision sur le terrain n’a pas été bien assurée. Il y a eu des superviseurs qui n’ont pas évalué correctement le travail des équipes sur le terrain, les fiches de pointage ont été mal remplies parce que la formation des superviseurs a été bâclée

En sus de cela, le ministre de la Santé publique a déploré le fait que dans les comités locaux, on a retrouvé des gens qui n’avaient rien avoir avec la vaccination. « On a vu des médecins chefs de zone être la fois des superviseurs d’équipe et en même temps superviseurs d’axes. Tout cela pour avoir de l’argent  et, par conséquent, sur le terrain le travail a été mal fait ». a déploré le ministre. Il  y a eu aussi la mauvaise gestion du vaccin. Toutes ces faiblesses doivent être corrigées dans le souci d’améliorer la deuxième phase des journées nationales de vaccination.